Succession de Paul Biya : à la recherche du 'bon' candidat

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Sat, 12 Oct 2024 Source: www.camerounweb.com

L'Union des populations du Cameroun (UPC), parti historique du paysage politique camerounais, s'attelle à désigner son candidat pour l'élection présidentielle prévue en octobre 2025. Alors que la possibilité d'une primaire n'est pas complètement écartée, la tendance semble s'orienter vers une désignation directe afin de préserver l'unité au sein du parti, souvent marqué par des divisions internes.

Selon Michel Eclador Pekoua, directeur du journal Ouest Échos et membre de l'UPC depuis les années 1990, la désignation officielle du candidat aura lieu le 10 avril 2025 à Yaoundé, lors de la célébration du 77e anniversaire du parti. Ce choix s’inscrit dans un contexte de négociations intenses entre les différents leaders de factions de l’UPC. Ces discussions, destinées à éviter de nouvelles dissensions, se poursuivront lors d'une réunion cruciale à Bafoussam, prévue pour le 15 janvier prochain.

Le mode de sélection du candidat reste encore en débat. L'organisation d'une primaire nécessiterait la convocation d'un congrès, un processus complexe pour le parti. Toutefois, en cas de désignation directe, un comité directeur sera chargé d'évaluer les candidatures potentielles.

Sur le plan des candidats, plusieurs noms sont déjà évoqués, bien que certains poids lourds aient décidé de ne pas se présenter. Robert Bapooh Lipot, ancien député, a choisi de soutenir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), comme en 2018. Pierre Baleguel Nkot et Habiba Issa, deux autres figures influentes du parti, ont également pris leurs distances, exprimant désormais leur soutien à la candidature d'Akere Muna, ancien bâtonnier et candidat en 2025.

À moins d'un an de la présidentielle, la mobilisation est palpable au sein de la classe politique. Le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a assuré que le processus électoral se déroulera dans la sérénité. Dans un communiqué publié en mai, il a fermement rejeté les allégations de chaos soulevées par certains acteurs de l'opposition. "Le scrutin se tiendra dans le calme et sans perturbation, tout comme en 2011 et 2018", a-t-il affirmé.

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