Succession de gré à gré : Titus Edzoa met fin au rêve de Franck Biya

Alors que le Cameroun se prépare pour l'élection présidentielle de 2025, Titus Edzoa, ancien secrétaire général à la présidence du pays, fait une déclaration forte à l'attention de Franck Biya, fils du président en exercice, Paul Biya.

Dans une interview accordée à Christophe Boibouvier, Titus Edzoa, qui est devenu très actif sur la scène politique depuis sa libération de la prison centrale de Yaoundé, exhorte Franck Biya à renoncer à sa candidature pour l'élection présidentielle à venir.

Le professeur Edzoa est catégorique : ni Paul Biya, le président en fonction depuis des décennies, ni son fils Franck Biya ne représentent la solution attendue par le peuple camerounais. Il met en garde contre les conséquences néfastes qu'une candidature de Franck Biya pourrait avoir, tant pour lui-même que pour le pays tout entier.

"À son fils, je lui avais donné un conseil de façon publique : de se retirer de ces joutes électorales. Parce que si jamais il acceptait et s'il devenait candidat, ce serait pour lui quelque chose de très très nocif. Et ce serait pour le Cameroun, un autre échec qu'on ajouterait aux échecs précédents", a déclaré Titus Edzoa.

Pour l'heure, Franck Biya n'a pas officiellement annoncé ses intentions quant à sa candidature à la présidentielle de 2025. Cependant, des mouvements politiques émergent pour encourager sa participation au scrutin. Malgré cela, le Chef de l'État maintient le suspense, laissant planer le doute sur une éventuelle candidature, après 41 ans de règne sans interruption.

Alors que le Cameroun se prépare pour cette élection cruciale, les déclarations de Titus Edzoa soulignent les enjeux majeurs auxquels le pays est confronté. Avec une classe politique en ébullition et une population attentive, l'élection présidentielle de 2025 s'annonce comme un moment décisif dans l'histoire politique du Cameroun.

Le conseil avisé de Titus Edzoa à Franck Biya résonne comme un avertissement dans le paysage politique camerounais. À quelques mois seulement du scrutin, les décisions des acteurs politiques influents comme Franck Biya auront un impact majeur sur l'avenir politique et social du Cameroun.