Sud-Ouest: la plupart des policiers qui ont fuit la guerre ne sont toujours pas revenus

Des policiers camerounais

Sun, 31 Jul 2022 Source: www.camerounweb.com

• En 2020, plusieurs policiers ont fuit leurs postes dans le sud-ouest

• Un communiqué avait été publié leur demandant de rejoindre leurs postes

• Plusieurs ont refusé de rejoindre les rangs de la police jusqu'à ce jour


Craignant d'être tués par des ambaboys de plus en plus équipés en armes lourdes, plusieurs hommes de la police, dont des hauts gradés avaient pris la poudre d'escampette en 2020.

D'après des sources de la rédaction de CamerounWeb, "plusieurs n'ont jusqu'à ce jours, pas répondu à l'appel du DGSN".

En février 2020, la rédaction de CamerounWeb annonçait que dans la région du Sud-Ouest, le délégué régional de la sûreté nationale avait fait savoir qu’il était sans nouvelle de Monsieur Ericson Matouke, commissaire de police, commissaire de sécurité publique de la ville de Menji. Ce dernier avait été invité par son supérieur à se présenter sans délai dans ses services.

Dans un autre communiqué, le même délégué régional de la sûreté nationale du Sud-ouest faisait savoir qu’il est aussi sans nouvelle de Monsieur Lyongha Ekosse Stephen, commissaire divisionnaire, en service à la délégation régionale du Sud-Ouest. Ce dernier était également invité à se présenter sans délai dans ses services.

Le Commandant du groupement mobile d’intervention numéro 5 à Buea, est à la recherche de Monsieur Kafu Benezia Nazarus. Dans un communiqué, le commandant fait savoir que l’homme en tenue recherché, précédemment inspecteur de police de premier grade en service dans son unité, avait été révoqué d’office des cadres du personnel de la sûreté nationale à compter du 20 octobre 2016 pour abandon de poste. Son Chef l’invite à bien vouloir se présenter dans son unité aux fins de notification de son arrêté de révocation et de restitution des uniformes et effets de services en sa possession.

Comme ces hauts cadres de la police, plusieurs hommes de rang ont fui la guerre du Noso. Plusieurs sont toujours introuvables.

Source: www.camerounweb.com