Le journaliste Bruno Bidjang fait des révélations surprenantes qui n'avaient pas encore été dévoilées jusqu'ici. Le président du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC) serait passé à la supplication. Issa Tchiroma Bakary veut rentrer dans son pays, là où il se sent bien. Aussi, l'homme politique voudrait se retirer de la scène et se concentrer à sa santé, indique le proche d'Amougou Jean-Pierre Belinga en des termes qu'on lui reconnait souvent.
Acculé, affaibli et traqué jusque dans sa cachette de Yola, au Nigeria, Issa Tchiroma vit ses dernières heures d'errance politique. Rongé par la maladie et conscient que l'exil en France n'est plus une option viable, l'homme a dépêché en toute discrétion des émissaires à Yaoundé pour négocier son retour à Garoua, sa ville natale.
Selon nos informations, dans une lettre adressée au chef de l'État, Paul Biya, l'ex-ministre implore la clémence présidentielle. Il y supplie non seulement de pouvoir rentrer sans poursuites liées aux troubles post-électoraux nés de ses appels à la désobéissance et au renversement des institutions, mais sollicite également l'effacement des affaires financières encore pendantes devant le Tribunal criminel spécial.
En contrepartie, Issa Tchiroma promet de se retirer définitivement de la scène politique, préférant consacrer le reste de sa vie à sa santé déclinante. Une retraite forcée pour celui qui, jadis, se voyait faiseur de rois, mais que le temps, la justice et la maladie ont rattrapé.
Le chef de l'État répondra-t-il à cette ultime supplique de l'ancien ministre ? Affaire à suivre…