Surveillance accrue sur la route reliant Douala et Yaoundé

A la suite de très importantes pluies que la ville de Douala a enregistrées ces derniers jours, une batterie de trois buses métalliques s’est effondrée les 1er et 2 septembre au lieudit Cogefar, coupant ainsi les deux principales métropoles du pays, Yaoundé et Douala.

Les interventions, par une équipe d’ingénieurs du ministère des Travaux publics, ont été organisées, selon le ministre du secteur, Emmanuel Nganou Djoumessi. Ceci avec l’appui des entreprises françaises Razel et Sogea Satom. Il est question de réparer la zone de rupture et, en conséquence, rétablir la circulation. Ces travaux extrêmement urgents consistent à l’apport des matériaux et au renforcement de la chaussée qui a subi une entaille de 2,5 m de large et 7 m de long.

Emmanuel Nganou Djoumessi a alors déclaré, le 3 septembre, que « des mesures d’anticipation et de prévention sont en cours d’exécution, à travers une surveillance étroite du comportement des buses métalliques situées sur la Nationale n°3, à l’effet, le cas échéant, de procéder à leur remplacement par des dalots ».

Ce n’est pas la première fois que les villes de Yaoundé et Douala sont coupées l'une de l'autre par voie terrestre. Le 21 octobre 2016, il y a eu un affaissement de la chaussée au lieudit Manyai. Ce qui avait fortement perturbé le transport des hommes et des marchandises. Cet axe routier fait partie des corridors Douala-Ndjamena et Douala-Bangui, par lesquels transitent quotidiennement d’importants volumes de marchandises à destination du Tchad et de la République centrafricaine.