'T'appuyer sur Franck Biya est un mépris': Mamadou Mota tacle violemment Denis Emilien Atangana

La proposition de Dénis Emilien Atangana d'investir Franck Biya, afin qu'il soit candidat du FDC pour l'élection présidentielle de 2025 est un mépris.

Dans une série de publications, le Vice président du MRC s'en est pris au président du FDC, Dénis Emilien Atangana suite à sa proposition.

"Je cherche toujours à comprendre ses prétendus opposants donc le seul savoir faire est d'être jeune. Dans leur envie de s'enrichir et par avidité ils sont prêts a tout. Quitte a pervertir les normes de bonne conduite de notre civilisation humaine. Aller jusqu'à solliciter un vermisseau dont l'ancêtre a méthodiquement laissé exsangue le pays, ils cherchent dans ce macabre décombre l'eut part. Pas enclin à la justice sociale, à la démocratie et au bien commun, ils courent au baquet du riche méchant pour partager me mets fait de sang de la multitude. Ils se disent intelligents…", écrit dans un premier temps Mamadou Mota sur sa page Facebook.

"Être jeune, n'est pas un projet de société. On n’est pas jeune pendant 20 ans… t'appuyer sur franc Biya est un mépris pour tes propres frères de la Lekié. Tu ne peux pas avoir la grandeur de mettre de côté ton égoïsme personnel et ton avidité pour un choix humain ? Seul le gain facile explique ta sollicitation de cette succession dynastique et tu n'y parviendras pas", ajoute le Vice-président du MRC.

Denis Emilien Atangana a répondu aux Mamadou Mota. Dans une publication, lui aussi sur sa page Facebook, le président du FDC a envoyé des piques à Mota.

"Devinette pour Mamadou Mota. Je suis un soit disant opposant radical. Avant j'ai été doyen de faculté nommé par décret présidentiel de Paul Biya, ministre délégué pendant 7 ans nommé par décret présidentiel du président Paul Biya, j'ai déclaré que les décisions du conseil constitutionnel sont des dogmes, j'ai cautionné et participé au massacres de 2008 et à l'emprisonnement des milliers de jeune étant ministre délégué à la justice. Le code électoral que je conteste aujourd'hui a été légiféré par le parlement et promulgué par le Président de la République pendant que j'étais membre du gouvernement. J'ai gagné des marchés étant au gouvernement avec mon propre cabinet dans mon propre ministère. Je suis aujourd'hui opposant "radical". Après avoir construit plusieurs maisons envoyé mes enfants en Europe et avec des comptes bancaires en milliards. Qui suis je ?", a écrit ce dernier en réponse au Vice-président du MRC.