• Ibrahim Mbombo Njoya a été inhumé samedi 9 octobre à Foumban
• Plusieurs personnalité du pays ont pris part à ses obsèques
• Plusieurs ont déclaré ce qu'ils pensaient de l'illustre disparu
Plusieurs acteurs du gouvernement camerounais dont accepté faire quelques témoignages à propos d'Ibrahim Mbombo Njoya. Au rang de ces derniers, le ministre Rene Sadi et Roger Mila.
René Emmanuel Sadi
«Je garde de lui un souvenir pluriel. D’abord, le souvenir du grand homme d’Etat qu’il a été. Mais aussi, le souvenir du père un peu qu’il a été pour moi. J’ai travaillé avec le sultan pendant de longues années, comme son second à l’ambassade du Cameroun au Caire. C’est aussi le souvenir d’un grand homme d’Etat qui a toujours placé l’intérêt de la Nation au-dessus de tous les autres intérêts. Je peux en témoigner puisque je l’ai côtoyé et je sais quelle est la part qu’il a toujours prise dans les grands enjeux de la Nation. Je sais aussi qu’il a joué un grand rôle dans le sens de la consolidation de l’unité nationale auprès du président de la République Paul Biya dont il est resté un des proches, un des conseillers. En tant que père, puisque je l’ai côtoyé étant jeune diplomate, j’avoue que j’ai été marqué par un homme très affable, très aimable, très ouvert, véritablement un homme très simple.»
Baltasar Engonga Edjo, ministre d’Etat, département de l’Intégration régionale, représentant du président équatoguinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo
« Je garde de l’illustre disparu un grand souvenir. Lorsque S.M. Ibrahim Mbombo Njoya occupait les fonctions d’ambassadeur du Cameroun en Guinée équatoriale, il a eu le privilège d’échanger et d’avoir des relations étroites avec le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Il a aussi eu des relations avec la population et avait le contact facile. Même quand il est devenu sultan-roi, il effectuait des visites privées à Malabo sur invitation du chef de l’Etat. Leurs relations dataient de 1970. Il a effectué plusieurs déplacements à Malabo pour des cérémonies ou pour répondre aux invitations officielles. Ce qui lui permettait d’être à côté de son ami de toute la vie ».
Roger Milla
«Je garde de lui plusieurs souvenirs. D’abord en tant que ministre des Sports. Ensuite, en tant que mon parrain car j’étais comme son fils. Il y a des anecdotes. C’est grâce à lui que je suis propriétaire d’une maison à la Cité verte à Yaoundé. Il avait eu l’idée géniale de garder toutes mes primes de matchs à l’équipe nationale puisqu’il estimait qu’il n’était pas normal que quand je viens en vacances au pays, j’habite à l’hôtel. Rien qu’avec cet acte, vous comprenez que c’était pour moi un père. Depuis son décès, je suis en larmes. C’est pour moi une grosse perte. Je fais partie de sa famille puisque j’avais mes appartements au sultanat. »