Louis Bapes Bapes a sa sortie de prison Photo: (c) Cameroon-Info.Net L’action publique à l’encontre de Louis Bapès Bapès va à coup sûr, tel que le prévoit le code de procédure pénal, prendre fin avec le décès dans la nuit du 4 au 5 février 2016 de celui qui, jusqu’au 2 octobre 2015, était ministre des Enseignements secondaires (MINESEC). Mais l’ancien directeur général de la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (MAGZI) ne saura jamais si de son vivant, ces poursuites judiciaires auraient été stoppées.
Le jour du 8 février 2016 informe qu’au moment où il meurt, le sexagénaire avait engagé une procédure pour rembourser les 550 millions de Fcfa qu’il était accusé d’avoir détournés. Un montant détournement présumé relatif aux primes et perdiems, non payés aux responsables de l’organisation des examens et concours du MINESEC pour le compte des exercices 2005-2009.
« Sur insistance de son entourage, le 27 janvier 2016, l’ancien ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle finit par faire une offre de remboursement en nature. D’après nos sources au TCS, il cède un terrain non bâti d’un hectare à Kribi (le titre foncier est immatriculé au nom de son épouse) et un terrain non bâti de 3000 mètres carrés situé dans la Mefou non loin de Yaoundé », renseigne le quotidien privé qui souligne que cette offre de restitution en nature, venait s’ajouter aux 35 millions Fcfa versés en espèces par Louis Bapès Bapès au Trésor public le 16 janvier 2016.
Par la suite, « La demande d’arrêt des poursuites est adressée à madame le procureur général près le TCS, Justine Aimée Tchokonthieu. Le dossier a ensuite été soumis au ministre de la Justice qui devait à son tour saisir le ministre des Domaines afin qu’une évaluation de ces propriétés foncières soit faite (…) Le 2 février 2016, à peine une semaine après avoir engagé une action de ‘‘remboursement complet’’ du corps du délit, Louis Bapès Bapès rechute » relate Le Jour. Il rend l’âme deux jours plus tard sans avoir eu la réponde à sa demande.