TCS: la peine de prison de Zambou Amougou prolongée

Justice Tribunal Cameroun Le Président de la CSTC est maintenu en prison

Mon, 22 Jan 2018 Source: camer.be

Depuis le 12 Janvier 2018, le juge BETEA du Tribunal criminel spécial a notifié l’actuel Président de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Cameroun (CSTC) de la prorogation de sa détention provisoire pour non fournitures d’éléments de preuve par l’accusation à savoir la Maetur.

En clair, la Maetur qui poursuit le Conseiller technique pour détournement de deniers publics n’aurait pas fourni les documents demandés depuis Septembre 2017 pouvant déterminer son accusation pour débuter l’instruction et le procès proprement dit afin de conclure à une culpabilité ou non de l’accusé.

Subissant depuis quelques jours une grogne sociale venant de plusieurs syndicats de base exigeant la libération de leur leader, c’est le 19 janvier 2018 qu’il va être extirpé de sa cellule de la prison centrale de Kondengui pour être présenté à un juge au tribunal de première instance du Mfoundi qui va à charge le renvoyer devant la juridiction du tribunal criminel spécial pour jugement. Un jeu de quilles qui soupèse l’imbroglio juridique qui entoure cette « fausse » affaire de détournement de deniers publics.

Défini désormais comme un rouleau compresseur qui ne veut que broyer ce syndicaliste de haut vol, la justice camerounaise et le tribunal criminel spécial en particulier continuent à s’affirmer comme des structures de non droit n’ayant pour objectif, à proportion importante, que de régler des comptes politiques, personnels et satisfaire des lobby.

Comme dans les affaires Michel Thierry Atangana et Me Lydienne Eyoum à la différence que Zambo Amougou Jean Marie est camerounais de nationalité et n’a jamais prétendu posséder une autre nationalité, la justice va encore sortir des subterfuges dont la spécialité réside dans le cerveau inventif de ses exécuteurs commandés.

La justice en flagrant délit

Le camarade Zambo Amougou Jean Marie, Président confédéral CSTC, ingénieur de conception génie civil, Conseiller technique N°1 à la Maetur subit les frasques d’une justice à la solde de gestionnaires mal intentionnés et promoteur de la haine.

Alors que son accusateur la Maetur et son Directeur Louis Roger Manga accumule des actes de violence sur sa personne et des violations de droits et intérêts en le maintenant embastillé à la prison centrale de Kondengui alors qu’étant responsable syndical avec plusieurs domiciles connus pour une comparution libre sans possibilités de fuite, elle (Maetur) n’arrive pas à fournir des éléments à charge pour l’éclosion de la vérité.

Depuis l’accusation de détournement de deniers publics porté contre Zambo Amougou Jean Marie qui rend le TCS compétent pour cette affaire, le montant à charge de 2 milliards Fcfa s’est vu diminuer comme une peau de chagrin pour stagner à 1 milliard Fcfa sans qu’aucune preuve ne soit fournie pour appuyer cette accusation.

Le juge BETEA ayant demandé depuis Septembre 2017, après une confrontation entre le Directeur Louis Manga et Zambo Amougou Jean Marie, que la Maetur fournisse les documents d’accusation pourrait également être traité de complice dans cette cabale.

Puisque étant garant de la bonne marche de la procédure, il aurait pu depuis lors obliger la Maetur à fournir ces documents afin que la procédure puisse avancer avant l’expiration des premiers 6 mois de détention provisoire qui s’avère une éternité dans le contexte camerounais lorsqu’on vous met en détention dans une prison infecte comme celle de Kondengui à Yaoundé où la surpopulation carcérale vous expose à d’autres dangers.

Malgré tout, la Maetur ne s’étant pas éxécutée, le juge BETEA jugera tout de même de la prorogation de la détention provisoire pour une période de 6 mois encore.

Désolation et décrépitude à la Maetur

D’après nos sources, la mise en détention de Zambo Amougou Jean Marie aurait causé un découragement profond et des troubles sociaux important au sein de la Maetur. Délégué du personnel, meneur d’homme et ingénieur qualifié, il est accusé d’avoir usurpé le titre de Directeur de la Maetur du temps de la gestion de Emmanuel Etoundi Oyono, de regretté mémoire, alors que ses actes posés n’ont jamais été remis en cause.

La gestion abracadabrante des ressources humaines menée par Louis Roger Manga et la maltraitance de certains cadres de l’entreprise décourage plusieurs employés qui, au fil des jours, constatent l’effondrement de la maison Maetur.

En ce moment, plusieurs avancements d’échelon sont gelés. Les employés sont mis à l’écart de l’exécution de plusieurs chantiers alors que 13 engins de BTP achetés du temps de Emmanuel Etoundi Oyono sont sous employés et au garage. Un des projets rémunérateurs de la Maetur tel que l’achat et l’aménagement à LOGBESSOU Université d’un terrain de 50 Ha acheté à hauteur de 1 milliard 300 millions attend toujours son déclenchement malgré la grogne de la population riveraine et autochtone qui crient à l’arnaque et avouent avoir été flouées.

Au lieu de s’atteler à redresser la Maetur, Louis Roger Manga serait au contraire empêtré dans plusieurs scandales fonciers qui le voit perdre des procès en cascade. D’après des sources, ayant déjà été condamné à Monatélé pour avoir vendu un terrain privé, il est encore cité dans une autre affaire en cours au tribunal de grande instance du Wouri pour les mêmes faits.

« La vérité finie toujours par se faire savoir avec le temps de DIEU TOUT PUISSANT que les sectes, réseaux, loges et autres liens ne peuvent stopper. » nous répondra Zambo Amougou Jean Marie le 12 Janvier 2018 avant de se diriger sous escorte dans son embastillement de la prison centrale de Kondengui.

Source: camer.be