A chaque sortie de Célestin Djamen, il fait des révélations sur son ancien parti politique, le MRC et son président. Ses déclarations ne restent pas souvent sans réponse de la part des lieutenants de Kamto.
C'est donc dans ce jeu de ping-pong qu'ont habitué les politiques camerounais qu'ont offert Djamen et Aissatou Bouba Dalil à l'univers politique.
Dans une publication, la secrétaire nationale en charge du Tourisme au MRC s'est attaquée au président du parti politique APAR, quelques heures après une émission débat à laquelle ce dernier a participé.
"Jamen, quand ta vie politique devient le désert après avoir quitté le MRC, s'attaquer à un de ses éminents membres devient impératif pour ne pas être complètement enfoui dans le sable. On ne touche pas à Me Fabien KENGNE ! C'est clair où je recommence ?", écrit Bouba Dalil.
Un ancien membre du MRC...
Récemment, les Nations Unies ont pris des décisions favorables à un dédommagement de plusieurs membres du MRC qui ont été emprisonnés ou blessés ces dernières années. Djamen fait parti des personne vont recevoir ce dédommagement. Celles qui restent encore en prisons devraient être libérées et bénéficier aussi de ce dédommagement.
"Parmi les 15 noms qui ont retenu de façon particulière le groupe de travail sur la détention arbitraire, il y'en a qui ne sont plus du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et qui se sont d'ailleurs constitués en adversaires résolus et déterminés du MRC et de ses dirigeants. Nous avons maintenu leurs noms. Nous aurions pu lorsqu'on nous a demandé d'actualiser de retirer leurs noms. Nous voulons montrer par là notre capacité de dépassement des considérations secondaires. En dépit des coups les plus mortels qui nous ont été portés nous dirigerons le Cameroun demain avec tous les camerounais et dans l'intérêt de tous les camerounais(...)Monsieur Djamen a créé son parti et n'a pour seul objectif que la destruction du MRC. Il n'en n'a pas d'autres. La presse est mieux placée pour le vérifier, les réseaux sociaux en témoignent abondamment. Mais Monsieur Djamen est citoyen camerounais. Il a été arrêté, ses droits ont été violés. Il était encore militant du MRC. Il a même fait l'objet d'une blessure par balles. Nous ne pouvons pas parce qu'il a pris ses distances vis-à-vis de nous, même si il est devenu notre adversaire acharné, l'écarter de la procédure", avait déclaré Maurice Kamto lorsqu'il commentait la décision des Nations Unies il y a quelques mois.
Ce mercredi 07 décembre 2022, la rédaction de CamerounWeb avait appris que le MRC a mis en place un collectif des avocats est chargé de veiller à l'application de cette mesure des Nations Unies. A la tête de se collectif se trouve Me Hippolyte Meli Tiakouang.