La ville de Dschang a été le théâtre de scènes choquantes alors que des centaines d'enfants participant aux festivités du Nouvel An ont été arrêtés par la police et retenus à la Maison du Parti. La tension a atteint son paroxysme lorsque les forces de l'ordre ont exigé une somme de 5000 FCFA par enfant pour leur libération.
Les parents, ainsi que des conducteurs de moto, ont convergé vers le lieu de détention tôt ce matin, forçant l'entrée et libérant leurs enfants retenus contre leur gré. Cette situation a déclenché un mouvement de protestation parmi la communauté locale, remettant en question les méthodes utilisées par la police et soulevant des préoccupations quant au respect des droits fondamentaux.
Hier soir, pendant les célébrations du Nouvel An, une dizaine d'enfants âgés de 8 à 15 ans ont été appréhendés par la police et placés en détention sans que leurs parents en soient informés. Les autorités policières ont ensuite exigé des sommes d'argent pour la libération de chaque enfant, créant ainsi un climat de détresse parmi les familles concernées.
Les enfants, pendant leur détention, ont rapporté des traitements dégradants, allant de l'humiliation physique à des actes de torture. Certains affirment avoir été contraints de se coucher sur le sol tandis que les policiers versaient de l'urine et de l'eau sur leur corps. Ces allégations soulèvent des inquiétudes sérieuses quant au respect des droits humains et à la protection des enfants.
Ce matin, des parents indignés ont manifesté contre les interpellations abusives de leurs enfants, exigeant des explications et dénonçant le traitement inhumain infligé aux jeunes détenus. La communauté locale s'inquiète de plus en plus des actions de la police et demande des mesures immédiates pour assurer la sécurité et le respect des droits de tous les citoyens, en particulier des plus jeunes.
Cet incident à Dschang souligne l'importance de garantir le respect des droits fondamentaux, en particulier dans le traitement des enfants, et appelle à une enquête transparente sur les allégations de mauvais traitements infligés par les forces de l'ordre. La société civile et les défenseurs des droits de l'homme sont appelés à rester vigilants pour assurer la justice et la protection de la jeunesse.