Sangmélima, une localité de la région du Sud, a été le théâtre de violences marquées par des tensions ethniques. Les récentes émeutes ont été déclenchées par l'accusation de meurtre portée contre un individu d'origine Bamoun. En réaction à cette accusation, plusieurs commerces appartenant à des ressortissants du Noun et du Bamileke ont été pris pour cible par des individus en colère. Les scènes capturées dans une vidéo témoignent de l'ampleur inquiétante de ces événements.
Selon des témoignages recueillis sur place et relayés par le lanceur d’alerte Nzui Manto , les tensions ethniques sont récurrentes dans cette localité, où une simple accusation peut déclencher des actes de pillage et de tribalisme. Dans le cas présent, l'accusation de meurtre contre un individu de la communauté bamoun a servi de catalyseur à ces violences. Les commerces appartenant aux ressortissants du Noun et du Bamileke ont été spécifiquement visés lors des attaques.
Les autorités locales et les forces de l'ordre ont été dépêchées sur les lieux pour tenter de rétablir l'ordre et d'assurer la sécurité des personnes et des biens. Des mesures de sécurité supplémentaires ont été prises afin de prévenir toute escalade de la violence et de garantir la protection de toutes les communautés présentes dans la région.
Ces événements tragiques mettent en évidence la nécessité d'une réflexion approfondie sur les questions d'harmonie ethnique et de coexistence pacifique au sein de la société. Il est impératif que les autorités locales et nationales prennent des mesures concrètes pour promouvoir la compréhension mutuelle, le respect des différences et la résolution pacifique des conflits.
En parallèle, des enquêtes doivent être menées de manière approfondie et impartiale afin d'établir la vérité sur l'accusation de meurtre et d'identifier les responsables des attaques contre les commerces. La justice doit être rendue de manière équitable, sans discrimination ethnique, afin de prévenir toute forme de vengeance ou d'escalade des tensions.