Une récente publication d'Ernest Obama, chargé de mission auprès du président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), Samuel Eto'o, suscite des interrogations quant à sa loyauté envers le dirigeant actuellement dans la tourmente.
Obama a partagé sur son statut WhatsApp un proverbe Bafoutam : « Si vous dites la vérité trois fois à un homme et il n'écoute pas, offrez-lui le mensonge qu'il veut écouter ». Cette citation énigmatique intervient à un moment critique pour Samuel Eto'o, qui attend le verdict de la Confédération Africaine de Football (CAF) suite à de graves accusations.
Le timing de cette publication n'a pas échappé aux observateurs du football camerounais. Certains y voient un signe qu'Obama pourrait prendre ses distances avec Eto'o, anticipant peut-être une décision défavorable de la CAF.
Pour rappel, Samuel Eto'o a été auditionné le 25 juin au Caire par le jury disciplinaire de la CAF. Il fait face à des accusations de trucage de matchs du championnat camerounais, notamment concernant la promotion du club Victoria United en première division il y a deux ans. La sanction pourrait aller jusqu'à une suspension à vie de toute activité liée au football.
Ernest Obama, nommé chargé de mission auprès d'Eto'o lors d'un récent remaniement à la FECAFOOT, est une figure importante de l'administration actuelle. Présent depuis l'arrivée d'Eto'o à la présidence, il a également occupé le poste de chargé de communication.
La publication d'Obama soulève des questions sur les tensions internes possibles au sein de la FECAFOOT. Reflète-t-elle une frustration face à la gestion de la crise par Eto'o ? Ou s'agit-il simplement d'une réflexion personnelle sans lien avec la situation actuelle ?
Quoi qu'il en soit, cette sortie médiatique ajoute une couche de complexité à une situation déjà tendue. Alors que le monde du football camerounais attend avec anxiété la décision de la CAF, les actions et déclarations de chaque acteur sont scrutées de près.
L'avenir de Samuel Eto'o à la tête de la FECAFOOT semble plus incertain que jamais. La décision de la CAF, attendue prochainement, pourrait non seulement déterminer son sort personnel, mais aussi remodeler profondément le paysage du football camerounais.