Des tensions politiques secouent le Nde alors que le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) accuse le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) d'orchestrer des manipulations politiques.
Le 22 mars 2024, le Secrétaire de la Fédération communale MRC de Tonga a été confronté à un exploit d'Huissier de Justice, daté du même jour, annonçant la démission de 13 membres prétendument représentés par le « Collectif des Militants du MRC ». Cependant, le MRC conteste vigoureusement ces démissions, soulignant des incohérences flagrantes dans la procédure.
Tassa André Marie, secrétaire régional MRC Ouest, dénonce le caractère fictif des démissions, mettant en évidence des anomalies telles que des noms, adresses et signatures quasi identiques. De plus, les personnes prétendument démissionnaires ne sont pas répertoriées dans les registres du MRC à Tonga et ne possèdent pas de carte de membre.
Le MRC pointe du doigt le RDPC, accusé de manœuvres désespérées pour semer la discorde au sein de son adversaire politique. Cette mise en scène, selon le MRC, vise à affaiblir le mouvement de la Renaissance, qui continue cependant à avancer avec détermination.
Cet incident s'inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre le RDPC et le MRC dans le Nde, reflétant les enjeux politiques majeurs qui animent la région. Alors que les deux partis rivalisent pour l'influence et le soutien des électeurs, de nouveaux épisodes de conflit et de confrontation semblent inévitables.