Adamou Ndam Njoya. président de l'Union démocratique du Cameroun
À la conférence de presse qu’il a donnée le 25 avril dernier, le président de l’Union Démocratique du Cameroun a déclaré avoir été victime d’un coup «monté par le régime en place».
Cette révélation de tentative d’assassinat sur sa personne est l’une des déclarations fortes faites par Adamou Ndam Njoya le président de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC). Le fondateur de l’UDC a donné une conférence de presse le 25 avril dernier au Palais des Congrès de Yaoundé.
«Des actions ont été entreprises pour éliminer physiquement le président de l’UDC. Des militaires ont fait irruption chez moi pour m’assassiner le 21 décembre 2006, avec l’aide d’un sous-préfet, au motif que je suis nuisible et que j’avais rejeté les textes d’ELECAM à l’Assemblée Nationale. Ces textes-là engageaient la vie des Camerounais», raconte-t-il.
Toutefois le président de l’UDC n’a pas donné l’identité de ses supposés bourreaux. Le journal Mutations édition du 26 avril 2016 indique que par contre il a souligné «des cas de séquestrations qu’ont subi ses camarades et lui dans les années antérieures par la police».
Au menu de cette conférence de presse qui tenait lieu également de lancement de la célébration des 25 années d’existence du parti, la question des appels à candidature. Celui qui a été Ministre des Affaires étrangères a précisé «Nous ne nous opposons pas à la modification de la Constitution, mais nous nous opposons à une modification ciblée, qui vise à satisfaire des intérêts égoïstes».
Cette conférence de presse a été aussi le lieu idoine pour le président de l’UDC pour formuler des revendications. Il souhaite que soient mises en place des élections à deux tours.
