Le dossier Martinez Zogo et la tentative de libération de Jean Pierre Amougou Belinga ont permis au chef de l’Etat de se rendre compte de certaines machinations dont se livreraient certains de ses collaborateurs.
Affaibli par l’âge et la maladie, Paul Biya a perdu son énergie et sa gouvernance a pris un coup. Il ne contrôle plus rien et plusieurs des ses collaborateurs en profitent. Récemment, il a d’après des sources bien renseignées, demandé des comptes par rapport à plusieurs faits graves qui lui avaient été rapportés. Chacun de ses collaborateurs répondra de ses actes.
Pour Samuel Mvondo Ayolo serait relatif à la tentative de libération d’Amougou Belinga et Eko Eko et un autre dossier de coup d’Etat. Balise Mvié laisse fuiter ces informations dans une lettre adressée au collaborateur de Biya.
« Monsieur le ministre, Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, j’ai l’honneur de venir auprès de votre bienveillante et haute personnalité recouper ces accusations portées contre vous. Dans certains milieux proches du Tribunal militaire de Yaoundé, l’on vous accuse d’être celui qui a été à la manœuvre dans la tentative de coup de force qui a failli conduire hier à la libération de Jean Pierre Amougou Belinga. Qu’en dites-vous ? Très proche du magnat des médias, aujourd’hui incarcéré à la prison principale de Kondengui, vous faites feu de tout bois pour le libérer. Confirmez-vous être aux côtes du chef de l’Etat, la tête de proue du clan Esso et Amougou Belinga ? L’anecdote rapporte à cet effet que c’est vous qui avez transmis au président de la République la note confidentielle du chef d’Etat-major particulier du président, relative au coup d’Etat prétendument fomenté par Mbarga Mboa, Ngoh Ngoh et Remy Ze Meka, une note appuyée par votre appréciation additive. Malheureusement cette histoire de coup d’Etat s’est avérée fausse. Qu’en dites-vous à propos ? Quels types de rapports avez-vous avec le lanceur d’alertes Boris Bertolt ? Dans l’attente d’une prompte réaction de votre part, afin de mieux édifier nos lecteurs, nous vous prions d’agréer l’expression de notre plus profond respect », écrit le journaliste dans une lettre adressé à Mvondo Ayolo.