Les Chefs d’État, de Gouvernements et de délégations participant à la 72e Assemblée générale des Nations unies, sont entrés dans le vif du sujet hier, avec la tenue dans la matinée, au palais de verre de Manhattan d’une réunion de haut niveau consacrée à la réforme du système des Nations Unies.
Les travaux, comme le rapporte Cameroon Tribune en kiosque ce mardi 19 septembre 2017, étaient co-présidés par le Secrétaire Général de l’organisation mondiale, Antonio Guterres, et le Chef de l’État américain, Donald Trump. Le Président de la République, Paul Biya, était représenté à ces assises par Lejeune Mbella Mbella, Lministre des Relations extérieures et Martin Belinga Eboutou, directeur du Cabinet civil de la Présidence de la République.
Selon Cameroon Tribune, la réforme du système des Nations unies est envisagée depuis plus d’une décennie, mais l’absence de consensus entre pays membres, notamment ceux du Conseil de sécurité n’a pas permis de faire avancer ce dossier. Lors de l’entretien qu’il a eu avec les membres du Conseil de sécurité l’année dernière, dans la perspective de l’élection d’un nouveau Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres s’était, entre autres, engagé à réformer le système de paix et de sécurité, renforcer la lutte contre le terrorisme, l’exploitation et les abus sexuels décriés dans le cadre des opérations de maintien de la paix ici et là à travers le monde.
Pour mettre en œuvre son projet de réforme, le Secrétaire général de l’ONU avait besoin du soutien des États membres. «À l’initiative du chef de l’exécutif américain, Donald Trump, une déclaration de politique générale a donc été adoptée hier. Elle vise la rationalisation des méthodes de travail des Nations unies et une meilleure utilisation des ressources pour promouvoir le développement et le maintien de la paix», apprend-on.
La déclaration adoptée hier est un document de politique générale, non contraignant. Les négociations seront ensuite engagées avec les États en vue de la finalisation du projet de réforme des Nations unies.
Le Cameroun se joint aux pays africains qui réclament la réforme des Nations Unies et en particulier du secrétariat général. «Yaoundé dit oui à la déclaration de soutien au Secrétaire général initiée par les États-Unis et souhaite une participation de tous à la réforme, en vue d’optimiser les actions onusiennes en faveur de l’aide au développement et au maintien de la paix», écrit le journal.