Terrorisme: deux américains échappent à un enlèvement à Maroua

Maroua Far North La ville de Maroua (Arichives)

Thu, 7 Dec 2017 Source: cameroun-info.net

Un certain Abba Goroma, présenté comme membre influent de Boko Haram a été interpellé le mois dernier par les services de renseignement. Ce dernier aurait envisagé l’enlèvement d’un couple américain qui travaillait dans la capitale régionale de l’Extrême-Nord.

L’information fait la Une de L’Œil du Sahel paru le 6 décembre 2017. Un certain Abba Goroma, présumé membre influent du groupe terroriste Boko Harm prévoyait l’enlèvement de deux américains qui vivaient à Maroua. Il s’agit du couple Jim et Sarah Park, qui travaillent pour la Société Internationale Linguistique (SIL). Ils vivaient au camp missionnaire de Djarengol-Kodek.

Le présumé terroriste a été arrêté par les services de sécurité et les deux américains, prié de quitter la capitale régionale de l’Extrême-Nord. Un riverain confie à notre confié que « les deux américains aimaient à se balader dans le quartier, surtout en soirée. Ils étaient connus de tout le monde et étaient, à vrai dire, une proie facile. Le couple est parti pour Ngaoundéré », précise l’informateur.

Pour L’Œil du Sahel, les services de sécurité ont frappé un grand coup, en mettant la main, le novembre 2017 sur le nommé Abba Goroma, mais aussi Modou Gana Diguir alias Engineer, et un certain Ousman, tous présentés comme des membres de Boko Haram. Ils ont été conduits à la Yaoundé, mentionne le journal.

De cette fructueuse pêche, souligne le trihebdomadaire, la grosse baleine est Abba Goroma. « Né au Nigeria dans la localité d’Andara à 3 km environ de Kumshé, cet ancien vendeur de kolas qui possède une carte nationale d’identité camerounaise au nom d’Alhadji Hassan, occupait une position prépondérante dans la secte notamment dans le secteur de Kumshe et de Banki ».

Devenu très rapidement membre influent de la nébuleuse, ce dernier sera très vite mis dans le viseur des services de sécurité du Cameroun et du Nigeria. Il a été localisé à Djarengol-Kodek, non loin du lieu où vivaient les deux américains sus évoqués.

Source: cameroun-info.net