Face aux attaques dans les écoles et autres pillages, les pouvoirs publics pensent à mettre en place des comités de défense populaire.
La Nouvelle Expression (LNE) parue le 22 mars 2017, révèle que le climat déjà tendu dans la région du Nord-Ouest, a pris une autre ampleur depuis la tournée du Premier Ministre Philemon Yang, dans les zones anglophones. Les sept départements de la région sont concernés, apprend-on.
« L’insécurité grandissante, des menaces proférées aux parents dans des écoles par des inconnus, des véhicules des enseignants incendiés, du feu dans des collèges, les détenteurs des boutiques et commerces qui ont déjà ouvert leurs portes de boutiques insultés. 3 lycées, le CENAJES de Bamenda, une maison en matériaux provisoires à l’hôpital régional de Bamenda servant de d’étude pour la faculté de médecine de l’université de Bamenda, des biens appartenant aux individus détruits », énumère LNE.
A en croire certains parents d’élèves, rencontrés par le journal, « il s’agit là d’actions posées par un groupe d’individus dont les identités restent inconnues. Nous ne savons plus à quoi s’attendre ni à qui s’en prendre. Ce sont de nouvelles méthodes pour intimider ceux des parents et élèves qui vont en classe et qui ne souhaitent plus rester à la maison. Nous avons peur, car nous ne savons pas qui se cache derrière cette autre forme de terreur. On dirait des règlements de comptes », disent-ils.
Pour mettre fin à cette situation, une réunion vient de se tenir dans les services du gouverneur Adolphe Lele Lafrique, en présence des autorités traditionnelles et religieuses. « Tous ont opté pour les comités de vigilance afin de lutter contre le spectre qui inquiète les populations régions anglophones. Au cours de la rencontre, les chefs traditionnels de la Mezam ainsi que les maires ont pris comme résolution de créer pour sécuriser les biens et les édifices publics, les comités de vigilance », fait savoir le journal.