Terrorisme: le silence assourdissant de l’'opposition' camerounaise

Les Camerounais, après les apathiques et soporifiques années Biya, émollientes et ennuyeuses, languissantes et silencieuses, vont-ils succomber au mensonge de l’« opposition » ? C’est moins sûr. Couardise ou stratégie ? Soutien ou neutralité ? Autant de questions qui laissent perplexe. Comment expliquer l’amour de son pays en se cachant outrageusement derrière un silence complice ? Parce que, ces fonctionnaires et hauts fonctionnaires enlevés dans la zone anglophone, serviront toujours le Cameroun, peu importe qui sera à Étoudi.

Ne pas le savoir ou feindre de l’ignorer en tentant de se couvrir d’oripeaux élogieux est mesquin voire criminel. Ces fonctionnaires ne sont pas au service de M. Paul Biya mais du Cameroun. On peut aisément noter le cynisme gouvernemental, critiquer vertement la gouvernance, mais là, cette « opposition » fait preuve d’un cynisme puissance mille, en tentant de surfer sur l’hypothétique pourrissement de la situation, qui sert plutôt le pouvoir, d’autant plus que les ennemis du Cameroun multiplient les bévues. Sachez-le…Aucune indignation sur l’enlèvement de citoyens tunisiens au Sud-Ouest ? Hélas, le monde entier sait désormais que le terrorisme est installé dans la zone anglophone camerounaise…

Finalement, derrière cette politique politicienne, se cache un faiblesse indicible. Dans une dialectique toujours morbide et mortifère, de part et d’autre, on découvre aisément l’action soporifique et/ou d’endormissement des populations, orchestrée par un pouvoir-sangsue et une « opposition » complice. Il n’y a que les naïfs pour ne pas le comprendre, obnubilés par un rêve éveillé de voir leur champion hériter d’Étoudi. Quelle naïveté ! Quelle folie ! Personne, sauf après la mort de Biya ou son désistement, n’héritera du palais d’Étoudi…

Quand un pays est menacé de démembrement, ne pas condamner les exactions de ceux qui se livrent à du terrorisme au Nord-Ouest et au Sud-Ouest est malsain. Surtout, lorsqu’on critique uniquement l’action gouvernementale. Les Camerounais, dans leur grande majorité, ne savent vraiment pas ce qu’est le patriotisme. En effet, quand votre pays est en danger, aucune querelle politique – surtout politicienne-, n’a droit de cité. C’est de la haute trahison….