Dès le début des attaques de Boko Haram dans le grand Nord en 2015, Serge Espoir MATOMBA, Premier Secrétaire du Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (PURS) a fait une proposition importante visant à stopper les incursions terroristes dans la partie septentrionale du Cameroun.
Sur plusieurs plateaux de débats télévisés et de radio, le candidat à l’élection présidentielle de 2018 recommandait la construction d’un mur de protection à la frontière Cameroun-Nigeria. Le but étant de limiter les mouvements terroristes avec pour objectif à terme, de stopper Boko Haram.
Pendant que l’idée du mur était préconisée par le PURS, les acteurs politiques ne comprenaient pas son enjeu et prenaient Serge Espoir MATOMBA pour un illuminé. La question qui revenait souvent était celle de la libre circulation des personnes et des biens. La réponse du PURS était simple, le projet de construction d’un mur intègre l’édification des voies de communication.
Le PURS déclare se réjouir que ses propositions ne soient pas vaines même si elles prennent du temps pour être comprises et exécutées par ses interlocuteurs.
L’annonce en Juillet 2017, à grand renfort de communication par l’armée Camerounaise d’une gigantesque tranchée excavée à la frontière entre le Cameroun et le Nigéria est pour le Peuple Uni pour la Rénovation Sociale la preuve d’une écoute tardive par un Etat atteint de surdité.