Titre foncier : Eyebe Ayissi met le gouvernement en danger avant le remaniement

Des problèmes de titre foncier éclatés à la figure du ministre Henri Eyebe Ayissi

Wed, 12 Apr 2023 Source: www.camerounweb.com

Henri Eyebe Ayissi le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières est en fonction depuis le 04 janvier 2019. Des coups foireux dans son ministère, il en a vu tellement passer.

Dans une publication de Boris Bertolt, on apprend qu’un fonctionnaire du ministère dirigé par Henri Eyebe Ayissi révèle comment les plus proches collaborateurs du ministre détournent les titres fonciers et arnaquent gaillardement les populations.

« Je dénonce avec fermeté et colère ce qui se passe au ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf) où il y a un vaste réseau de corruption et de népotisme.

Vous avez remarqué qu'il y a des titres fonciers retirés ou annulés par arrêté du ministre monsieur Henri Eyebe Ayissi, et que quelques jours après ces titres fonciers sont réhabilités par le même ministre.

Eh bien c'est parce que le réseau de corruption bien entretenu par le chef de cellule du contentieux le Dr Tetdap Ndonpouogny Harouna ainsi que la dame qui est cheffe de Cellule des études et de la réglementation et le secrétaire particulier du ministre Henri Eyebe Ayissi entretiennent un vaste réseau de corruption au Mindcaf.

Lorsque le Mindcaf annule ou retire un titre foncier, ces gens que j'ai cités demandent à celui dont le titre foncier a été annulé d'adresser un recours gracieux préalable aux fins de réhabilitation du titre foncier annulé ou retiré. Ces gens accélèrent le traitement du dossier et soumettent le projet d'arrêté au Mindcaf qui le signe.

En contrepartie, le requérant donne à ces gens soit une parcelle de terrain dans le titre foncier réhabilité soit de l'argent sous le regard impuissant de ceux dont les droits sont bafoués.

Cette situation est très grave, parfois un usager adresse un recours le dossier disparaît ou alors arrêté, il faut que le Mindcaf ouvre les yeux ainsi que la cellule anti-corruption du Mindcaf. Ces gens ne sont pas au service des Camerounais mais de leurs intérêts personnels », lit-on.

C’est une nouvelle dénonciation qui ne fait pas du tout les affaires du gouvernement en place et dont les organismes de défense des droits de l’homme pourraient se saisir. Le pot aux roses est découvert, ça va encore jaser et les pouvoirs publics en général, ceux mentionnés en particulier, vont se retrouver au pied du mur.

Source: www.camerounweb.com