Tonnerre Kalara Club: l'imbroglio

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Wed, 15 Mar 2017 Source: camer.be

Menace de troubles à l’ordre public. Voilà la justification derrière l’acte pris,  lundi dernier,  par  le  préfet  du  Mfoundi, Jean  Claude  Tsila,  à  l’encontre du Tonnerre Kalara Club. L’équipe de Mvog-Ada est en effet suspendue  de  toute  activité  sur l’ensemble  du  département jusqu’à nouvel ordre. Une décision qui trouve son fondement dans la bataille ouverte pour la direction  du  club,  entre  Emile Onambélé  Zibi  et  Achille  Essomba  Mani,  qui  se  réclament tous  deux  présidents  du  TKC.

Bataille  ouverte  qui  a  éclaté dimanche dernier, au stade militaire,  alors  que  la  Ligue  de football  professionnel  du  Cameroun (LFPC) avait programmé le premier match de la saison du  club  contre  Botafogo.  La rencontre  s’est déroulée avec plus de deux heures de retard, en présence de forces de l’ordre. Et ce, malgré l’interdiction du sous-préfet de Yaoundé. Sur le terrain, la faction Essomba Mani a joué, en se prévalant de l’autorisation de la Ligue tandis que  celle  d’Onambele  Zibi,  interdite d’entrée, brandissait les licences octroyées par la Fédération camerounaise de football.

D’ailleurs, dans la foulée, les arbitres  de  cette  rencontre  ont été suspendus par la Fecafoot. Vous avez dit imbroglio ? Le Tonnerre nous  avait  certes habitués à des guerres de leadership    ces dernières années, mais cette fois, le conflit semble avoir pris une autre dimension. Aux origines, du moins les plus récentes, de ce qu’on peut désormais qualifier d’ « affaire Tonnerre  »,  deux assemblées  générales dénoncées par chacune des parties qui élisent Onambélé Zibi,  président  sortant,  et  Essomba Mani.

La LFPC, face à la situation, s’en remet à la Fecafoot  pour  trancher  sur  la  tendance  devant  prendre  part  au championnat. L’instance valide l’élection d’Onambélé Zibi. Pierre Semengue, président de la LFPC, saisit aussi la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national  olympique  et  sportif du Cameroun pour avis. Celle-ci estime  que  l’équipe  Mani  est plus proche de la légalité.

Une décision que suivra finalement la Ligue alors que le championnat  de  Ligue  2  a  démarré  et que le TKC a manqué les deux premières journées. Une troisième absence signifierait  un  forfait  général d’après les textes, d’où cette rencontre programmée pour le 12  mars  dernier.  Avec  les conséquences  que  l’on  sait.

Le TKC version Essomba Mani envisage de se déporter vers un  autre  département  pour disputer le championnat. Et à la LFPC, on estime que la décision  du  préfet  du  Mfoundi ne perturbera pas la programmation  du  championnat.  Le feuilleton est donc visiblement loin de son dénouement.

Source: camer.be
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