Tony Obam clarifie l'utilisation des 100 millions du Chef de l'État pour le Festival de la banane pl
Lors de son passage à l’émission Club d’Élites sur Vision 4, Tony Obam, figure emblématique du secteur culturel au Cameroun, est revenu sur la polémique entourant la gestion des 100 millions de francs CFA octroyés par le Chef de l’État pour le Festival de la banane plantain, qui a eu lieu en décembre 2024. Cette somme avait notamment servi à inviter des légendes du football brésilien. Face aux rumeurs concernant une mauvaise utilisation de ces fonds, Tony Obam a tenu à clarifier la situation, insistant sur le fait qu'il n'a personnellement touché aucun centime de cette somme.
« Sur les 100 millions du Chef de l'État, je n'ai même pas touché 5 francs. Lorsque le Chef de l'État vous accorde un appui aussi considérable, c’est le ministère des Finances qui en assure la gestion. Le ministre nomme un régisseur avec qui vous établissez un compte d'emploi. Donc, c’est ce ministère qui a directement payé les légendes du football brésilien », a-t-il expliqué.
Tony Obam a également souligné que la transaction a été réalisée dans les règles de l’art, avec des documents attestant des paiements effectués. « Ces légendes du football ont remis leurs photocopies de passeports, signé des décharges et apposé leurs empreintes digitales. Tout a été fait dans la transparence », a-t-il ajouté, cherchant ainsi à rassurer l’opinion publique.
Mieux encore, Tony Obam a révélé que grâce à cet événement, les caisses de l’administration fiscale camerounaise ont été créditées de 11 millions de francs CFA, une somme qui représente les retombées fiscales de cette opération. Ce chiffre, qui n'avait pas été largement médiatisé, montre que l'organisation de ce festival a également généré des revenus pour l'État.
Le Festival de la banane plantain, avec la participation des stars brésiliennes du football, avait pour objectif de promouvoir ce produit local tout en apportant une touche d'animation culturelle et sportive. Toutefois, il avait également suscité des interrogations sur la pertinence de certaines dépenses, dans un pays où les besoins prioritaires en matière de développement sont nombreux.
En prenant la parole publiquement, Tony Obam cherche à redorer l’image de cet événement et à dissiper les malentendus sur l’utilisation des fonds alloués par l'État.