Torture aux câbles, noyade...des proches de Infatilia Oben décrivent l'enfer que vit ce dernier au SED

Samuel Wazizi, Martinez Zogo et tous les autres Camerounais qui ont été torturés à mort par les petites mains du régime de Yaoundé sont la preuve que ceux qui parlent des histoires de tortures dans les prisons de Yaoundé ne sont pas des diseurs de bonne aventure.

Les cas de tortures sous ses différentes formes, comme arme du régime Biya ne sont même plus un secret de polichinelle et cela a été plusieurs fois dénoncé. Mais malheureusement, le régime Biya risque de tuer encore, de faire d'autre Martinez Zogo, si rien n'est fait.

Il y a quelques heures, des proches de Infatilia Oben ont décrit les différents supplice que lui infligent les éléments du SED depuis qu'il a été arrêté cinq jours avant la marche du 22 Septembre 2020.

Lison plutôt Christian NYAMSI qui décrit ce que subit Infatilia:

"Ce jeune homme s'appelle Infatilia Oben. c'est un jeune Camerounais de 29 ans né à Ngaoundéré dans l'Adamaoua. Il a une des histoires les plus rocambolesques des prisonniers politiques.

Arrêté cinq jours avant la marche du 22 Septembre 2020 simplement parce qu'il arborait un t-shirt sur lequel était inscrit : « Où sont les 32 PV ? ».

Il fut alors enlevé par les éléments de la sécurité non identifiés, puis conduit au secrétariat d'État à la défense ( SED ) ou il subira tous types de tortures :

Torture à la machette, aux câbles électriques, simulation de noyades et d'assassinats, redoutable séance de balançoire chapeauté par des insultes tribales. Bref c'était la totale avant d'être mis sous mandat de dépôt pour la prison de Kondengui où il faillit encore mourir d'une infection probablement dû a ces tortures.

le jeune homme fut enchaîné sur son lit de malade à l'hôpital Jeamot ou il n'eut point droit aux soins de qualité car il n'aura guère bénéficier du privilège de patient mais des inconvénients d'être prisonniers au Cameroun comme si d'office vous perdez tous vos droits.

Infatilia est depuis un an et demi en prison en attente de jugement.

Nous exigeons sa libération immédiate et sans condition tout comme les autres détenus".