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Torture et meurtre : un autre crime brutal de Laurent Esso a fuité

Les péchés de Laurent Esso

Thu, 28 Sep 2023 Source: www.camerounweb.com

« Quand on se sent intouchable, on devient incontrôlable. Voilà la conséquence de l'impunité ». « Retenez bien ceci : le monde n'est pas mauvais à cause des mauvaises personnes mais le monde est mauvais parce que les bonnes personnes ne font pas leur travail ». Ce sont là quelques réactions qui ont été faites à la suite de l’information rocambolesque donnée.

Le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des sceaux Laurent Esso a finalement une réputation d’homme louche prêt à tout. La mort de Martinez Zogo a révélé sa vraie face au monde entier.

Combien sont-ils ces journalistes, lanceurs d’alertes, activistes, personnalités publiques, etc., à avoir ouvertement donné le nom de Laurent Esso comme le principal commanditaire de l’assassinat de l’homme de média Arsène Salomon Mbani Zogo, de son vrai nom. Ils sont nombreux, très nombreux.

Plusieurs sont-ils également à arguer que le collaborateur direct de Paul Biya serait impliqué dans d’autres crimes, sans jamais être puni comme cela se doit. Il est protégé par une immunité qui doit être sautée avant qu’il puisse être interrogé sur quoi ce soit. Et visiblement, le pouvoir de Yaoundé n’envisage même pas cette option.

En attendant, c’est un autre crime de Laurent Esso que le journaliste Rémy Ngono dévoile sans retenue sur les réseaux sociaux : « Scandale : un général de l'armée camerounaise et Laurent Esso torturent un orphelin », lit-on.

Dans la vidéo que les lecteurs de CamerounWeb peuvent regarder ci-dessous, Rémy Ngono fait des déclarations choquantes qui nous font nous demander encore pourquoi le ministre Laurent Esso est toujours en liberté.



Le résultat d'enquête est sorti : voici le commanditaire principal du meurtre de Martinez Zogo

C’est selon le journaliste et activiste Michel Biem Tong, ancien détenu de la prison de Kondengui. Il avait été arrêté en octobre 2018 et accusé « d’apologie d’actes de terrorisme par techniques informatiques », « crimes incitant à l'insurrection et attentant à la sûreté et sécurité de l’État », et « usurpation du titre de journaliste ».

Comme Martinez Zogo, le professionnel de l’information Michel Biem Tong a lui aussi senti le souffle de la mort caresser sa peau. Tong risquait la peine capitale, sur la base de l’article 2 de la loi n°2014/028 du 23 décembre 2014 portant « répression des actes de terrorisme ».

Il n’a eu d’autres choix que de quitter le Cameroun après sa remise en liberté, pour mieux exercer son métier et surtout rester en vie. Depuis l’enlèvement de son compatriote Martinez Zogo, il ne ménage aucun effort pour dénoncer.

Michel a déjà martelé un nombre incalculable de fois que dans cette affaire, les personnes à arrêter sont le magnat de la presse Jean-Pierre Amougou Belinga, le ministre de la Justice et garde des Sceaux Laurent Esso, sans manquer de signaler régulièrement le colonel Joël Émile Bamkoui.

Il a mené des investigations de son propre côté. Ce qui lui permet d’abord de donner sans aucune retenue le nom du commanditaire de l’assassinat de Zogo et de demander ensuite son arrestation, pour compléter le nombre de coupables déjà mis aux arrêts.

Ses 'résultats' qu’il a commencé par publier depuis un moment maintenant font froid dans le dos. Si les personnes censées protéger les citoyens et les Institutions de la République sont finalement celles qui les mettent à mort, où va alors le Cameroun ?

Puisque dans une nouvelle publication sur les réseaux sociaux, Biem Tong écrit que « Laurent Esso, commanditaire principal de l'assassinat horrible de Martinez Zogo, doit aussi être interpellé ». C’est vrai que Laurent Esso est beaucoup cité. Et curieusement, il n’est pas inquiété du tout. Personne n’a encore donné l’autorisation de l’auditionner au moins pour savoir ce qu’il sait.

Jean-Pierre Amougou Belinga, le controversé chef de la DGRE Léopold Maxime Eko Eko, le lieutenant-colonel Justin Danwe et d’autres éléments du commando assassin sont eux en prison.

Source: www.camerounweb.com