Torture : sale journée pour des civils attrapés et cruellement tabassés par des ambaboys (vidéo)

• Des Ambaboys ont encore frappé

• Ils ont attrapé des civils et leur ont fait du mal

• La scène a été filmée et diffusée



La population camerounaise et les observateurs de la scène politique nationale sont sous le choc. La vidéo tournée et relayée sur les réseaux sociaux fait extrêmement pitié. Des ambaboys ont "puni" à leur manière des citoyens qui n’auraient pas respecté une décision qu’ils ont instaurée.

Les images viennent d’un lanceur d’alerte camerounais. Il les a publiées sur sa page Facebook mardi le 13 septembre 2022 avec le message : « Immersion en Ambazonie. Des civils corrigés par les ambazoniens pour n'avoir pas respecté les villes mortes ».

La vidéo est indécente, tellement cruelle que les observateurs n’ont pas hésité à condamner ces actes avec la dernière rigueur : « Vraiment c'est pathétique car moi j'ai peur d'une seule chose, je sens qu'après cette guerre, il y aura un max de règlement de compte, je pleure tous les jours pour mes frères de cette zone et aussi mon pays qu'Allah nous vienne en aide ».

Un autre se demande où sont passés les organismes de défense des droits de l’homme : « Où est passé Amnesty International et Humain Right ? ».

« Tout ce que je peux dire est que mieux vaut un lâche vivant qu'un courageux mort et qu’il y a des risques qu'il faut éviter de prendre. Les soldats de l'Ambazonie là sont des vrais experts en torture », renchérit un Camerounais.

Un autre Camerounais se montre furieux : « Cette violence sans limite est inacceptable. Le NOSO est devenu un lieu de non droit où les plus forts dominent les faibles. Jusqu'à quand cela va durer ? Vivement que la paix revienne. Trop c'est trop ».

« Oui il faut toujours supporter ces terroristes, voilà comment il traite leur propre population, vraiment terrible quand l’armée veut vous aider, vous dites que non, nous sommes derrière les amba, voilà donc ces amba qui vous tabassent comme des enfants, gérez seulement vos retours », affirme une autre personne.