L'ultimatum de 48 heures adressé par les miliciens ambazoniens au gouvernement camerounais tient à peu de choses: des preuves de vie de leur leader, en l'occurence de leur chef, Sisiku Ayuk Tabe, et les membres de son cabinet, soit 47 personnes au total.
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Pressé de s'exprimer sur le sort de ces militants sécessionnistes, après l'annonce dans un hôtel d'Abuja au Nigeria, le gouvernement camerounais avait fini par admettre que Sisiku Ayuk Tabe et sa band eétaient entre les mains de la justice camerounaise. C'était le 29 janvier dernier. Depuis lors, on n'en sait guère plus.
Un collège d'avocats camerounais a bien essayé à plusieurs reprises d'accéder à eux. mais sans jamais y parvenir. Diverses organisations de la défense des droits humains ont aussi entrepris d'exercer des pressions sur les gouvernements camerounais et nigérian, sans davantage de réussite.
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Il faut dire que le dossier est traité dans le plus grand secret. Un silence épais qui n'est pas sans inquiéter le sproches parents. Des voix, notamment dans la diaspora camerounaise, ont même évoqué l'hypothèse extrême d'une exécution extrajudiciaire de ces personnes, considérées par Yyaoundé comme des terroristes.
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Allégations démenties dans un communiqué du gouvernement qui avait été lu le 1er févrer dernier par la radio d'Etat.