Dans une nouvelle tribune, Arlette Framboise Doumbe Ding, fervente partisane et inconditionnelle du MRC de Maurice Kamto, dénonce le dispositif de fraude électorale qui aurait permis au RDPC de Paul Biya de remporter frauduleusement l'élection présidentielle de 2018 au Cameroun. Cette militante pointe du doigt l'article 67 alinéa 3 du code électoral, qui stipule que seul l'exemplaire du procès-verbal détenu par le représentant d'Elecam fait foi en cas de litige sur les résultats. Cette disposition empêche toute confrontation entre les procès-verbaux d'Elecam et ceux détenus par les partis politiques, rendant ainsi impossible la vérification de la vérité des urnes.
L'auteure rappelle l'épisode des procès-verbaux falsifiés révélés en direct à la Cour constitutionnelle du Cameroun par les avocats du MRC lors du contentieux post-électoral en 2018. Malgré les preuves de fraude, la Cour avait donné la victoire au RDPC. Arlette Framboise Doumbe Ding dénonce une machination orchestrée par le régime-RDPC, facilitée par une loi inique et antidémocratique.
En réponse , elle appelle l'opposition camerounaise à s'unir pour exiger une réforme consensuelle du système électoral, tout en encourageant les inscriptions sur les listes électorales. Dans sa prochaine publication, elle promet d'aborder le dispositif des fraudes préélectorales.
Le dispositif des fraudes post Electorales qui a permis au rdpc de voler la victoire du MRC à la présidentielle de 2018.
Il s'agit de l’article 67 alinéa 3 du code électoral qui dispose que :
<< L'exemplaire du procès verbal détenu par le représentant d'elecam fait foi au terme des travaux des commissions départementales de supervision...>>
Normalement au soir de l'élection après le dépouillement des bulletins de vote dans le bureau de vote , les résultats sont consignés dans des procès verbaux qui sont signés conjointement par les représentants des partis politiques qui en reçoivent chacun un exemplaire au même titre que le représentant d'elecam. Jusqu'ici tout va bien.
Sauf que l'article 67 alinéa 3 du code électoral mentionné plus haut nous dit que c'est l'exemplaire du procès verbal détenu par le représentant d'elecam qui fait foi. Ce qui veut dire qu'en cas de mal entendu sur les chiffres, les procès verbaux détenus par les représentants des partis politiques ne serviront à rien . Il suffit alors que elecam modifie ses propres procès verbaux pour attribuer de larges victoires au rdpc ...
Normalement pour connaître la vérité des urnes on devrait pouvoir confronter les PV d'elecam aux PV détenus par les partis politiques. Malheureusement Yaoundé a taillé la loi de manière à rendre cette confrontation impossible. Souvenez vous à cet égard de l'histoire des PV falsifiés révélés en mondovision à la cour constitutionnelle du Cameroun par les avocats du MRC lors du contentieux post électoral en 2018. Malgré l'evidence des fraudes, la cour constitutionnelle avait donné la victoire au rdpc.
C'est par cette machination aidée par une loi inique et antidémocratique que le régime-rdpc s'est créé un boulevard pour frauder aux élections et voler les victoires de ses adversaires politiques. Sinon pourquoi son hostilité à l'idée de la réforme consensuelle du système électoral ?
Dans une de mes publications je suggérais à l'opposition Camerounaise d'unir ses forces pour exiger la réforme consensuelle du système électoral. J'espère toujours que cela se fera . Surtout que cela n'empêche pas les inscriptions sur les listes électorales.
Demain je vous parlerai du dispositif des fraudes préélectorales .
AFDD