Samuel Eto'o Fils traité de traitre
« Samuel Eto'o Fils alias Mayi Matip des temps modernes », lit-on dans ce texte que nous publions tel que reçu. Qui était Mayi Matip ? C'est ce Camerounais, d'origine bassa, qui livra le 13 septembre 1958 pour assassinat aux colons son frère bassa, le nationaliste Rubén Um Nyobe.
Mayi Matip venait de sonner le glas de la lutte pour la véritable indépendance parce qu'il pensait à ses intérêts personnels, notamment ce poste de vice-président de l'Assemblée nationale qu'il occupa jusqu'en 1982 en récompense du service de traîtrise rendu contre son frère camerounais. Il est mort en 2003 dans les tourments d'avoir trahi son frère Um Nyobe.
Samuel Eto'o Fils alias Mayi Matip est à tout point l'incarnation de ce lugubre personnage, rentré dans la poubelle de l'histoire du Cameroun, car ayant étant à ce jour, lui aussi, le plus grand traître de la cause camerounaise dans le milieu du football africain.
Premier cas de traîtrise de Samuel Eto'o
Alors que son frère camerounais, le regretté Issa Hayatou trône depuis 20 ans à la tête de la CAF (1988-2017) comme président, Samuel Eto'o Fils, le Mayi Matip des temps modernes va comploter contre lui en s'alliant au malgache Ahmad Ahmad pour le faire tomber en l'humiliant.
Notre compatriote quittera les fonctions de président de la CAF et Eto'o Samuel se mettra avec Ahmad Ahmad pour racketter les chefs d'État africains dont Paul Biya à qui ils prendront la somme de 2 milliards FCFA pour obtenir le maintien de l'organisation de la CAN au Cameroun. C'est d'ailleurs Franck Biya qui sera chargé de mener cette opération mafieuse.
Deuxième cas de traitrise de Samuel Eto'o
C'est celui en date. Il a eu lieu hier au Caire. Alors que son frère camerounais Seydou Mbombo Njoya, ancien président de la Fecafoot est élu après un long passage à vide du Cameroun, membre du Comité exécutif et un des vice-présidents de la CAF, Samuel Eto'o Fils laissera tous les postes qu'il y a dans le football en Afrique, pour aller seulement convoiter la place de son compatriote.
Avec le cynisme et narcissisme qui caractérisent tous les traîtres, Il refusa de lui donner l'investiture de la Fecafoot afin de l'éliminer de la course. Et par la suite, sans aucune gêne, il présentera sa propre candidature. Il sera élu par acclamation, n'étant en réalité le seul candidat de l'Afrique centrale. Mais ne réussira pas être élu vice-président comme Seydou Mbombo Njoya.
Conséquence, à cause de cette traîtrise, le Cameroun vient de perdre sa place de vice-président de la CAF. En réalité, dans son narcissisme du "Je, Je", il pensait être le premier footballeur à intégrer le Comité exécutif de la CAF. Mais dans son inculture, il apprendra qu'un autre l'a fait avant lui. C'est le cas de l'International zambien, ancien sociétaire du PSV Eindhoven, Ballon d'or africain 1988 et président de la Fédération zambienne de football qui fut élu membre du Comité exécutif de la CAF en 2011.
La preuve de cette ambition enfouie de Samuel Eto'o Fils alias Mayi Matip ressort du communiqué qu'il a fait hier pour se raviser très rapidement après que ces communicants ait relayé qu'il était le premier footballeur à intégrer le Comex, qu'il n'était que le deuxième footballeur à être élu membre du Comité exécutif. Pourquoi cette communication sur son rang, si ce n’était pas sa véritable intention première de pérorer partout qu'il était le premier footballeur à intégrer le Comex de la CAF ?
Troisième traitrise de Samuel Eto'o
Comment oublier cette démarche malsaine et méchante contre André Onana, considéré alors comme le meilleur gardien au monde, dont il voulut détruire la carrière professionnelle, en envoyant une lettre l'accusant d'indiscipline à son club Inter de Milan après l'avoir chassé sans l'assumer comme tout bon traître, lors de la Coupe du monde du Qatar.
Et quand on lui demande pourquoi tant de traîtrise dans sa vie, il répond qu'il n'en sait rien comme Caïn fils d'Adam et Ève, qui après avoir tué son frère Abel répondra : "Suis-je le gardien de mon frère ?". Que monsieur Eto'o Samuel sache que la traîtrise, les coups de poignard sur le dos de ses frères se paient toujours ici-bas.