Dans le cadre de la gestion des actifs résiduels des ex- ONCPB et REGIFERCAM, il ressort que le CONSUPE sensé être au service de la République du Cameroun se trouve être au service de Ferdinand Ngoh Ngoh. C'est une correspondance de Henri Essaka dont Camerounweb a reçu copie qui l'explique.
Sanction vaudou et honteux règlement de compte de Rose Mbah Acha conte le Cabinet Conseil ATOU: Le Cabinet ATOU persécuté Pour avoir (osé) porter plainte au TCS contre Ferdinand Ngoh Ngoh et son acolyte Cyrus Ngo'o pour détournement de 53 milliards francs CFA dans l'affaire de l'Israélien PORTSEC, relativement aux travaux de sécurisation du Port Autonome de Douala ( PAD), et pour s'être opposé à l'initiative de la ministre du Contrôle Supérieur de l'État ( CONSUPE), Rose Mbah Acha, de devenir propriétaire de deux parcelles de terre sur la propriété de l'ex-RERGIFDRCAM, au camp LIDO à Akwa à Douala, par le truchement de son fils et de son frère.
Le 20 avril 2023, le Conseil de Discipline Budgétaire et Financière ( CDBF) du ministère du Contrôle Supérieur de l'État (CONSUPE), s'est fendu d'une note portant sur des sanctions à l'endroit du Cabinet Conseil ATOU. Un vrai biscuit d'enfant pour animer la gallerie ! Selon les Hommes de Rose Mbah Acha, ou mieux Ferdinand NGOH NGOH le ministre d'État, secrétaire général de la présidence de la République, le Cabinet Conseil ATOU est coupable de fautes de gestion, suite à sa gestion des actifs résiduels des ex-sociétés d'État liquidées que sont sont l'Office National de Commercialisation des Produits de Base ( ONCPB), et la Régie Nationale des Chemins de Fer du Cameroun ( REGIFERCAM). Pour le CDBF du CONSUPE, le Cabinet Conseil ATOU doit payer près de 13 milliards francs CFA ( plus exactement 12 812 546 866 francs CFA) à l'État du Cameroun, pour des faits constitutifs de fautes de gestion commise dans l'exercice de ses fonctions ( ce qui fait rire les étudiants en cycle capacitaire de Droit). Le CDBF parle entre autres, de non-revesement de sa quote-part sur les démantèlements de ferraille et de rebuts de ferraille ; la mise disposition irrégulière du patrimoine relevant du domaine public artificiel, le non-respect des exigences en matière de reporting et de contrôle, l'aliénation sans qualité, des immeubles de l'ex ONCPB, le non-revesement de la quote-part sur les recettes locatives. Soit. Des actions prononcées sans aucun document à l'appui, et sur seulement une prétendue expertise "des experts immobiliers et de génie mécanique assermentés". Une vraie séance de vaudou en plein midi !
Caducité et défaut de qualité du CDBF du CONSUPE pour connaître de l'affaire Cabinet Conseil ATOU sur la gestion des actifs résiduels des ex-sociétés d'État ( ONCPB et REGIFERCAM)
Selon la loi portant régime financier de l'État, ainsi que l'explique d'ailleurs très brillamment l'auteur Louis NDJODO, magistrat et non moins Procureur Général à la la Cour Suprême du Cameroun dans son excellent ouvrage " , L'EXERCICE DU MINISTÈRE PUBLIC À LA JURIDICTION DES COMPTÉS AU CAMEROUN", " le pouvoir des contrôles de gestion de la force publique se partage essentiellement entre les services du Contrôle Supérieur de l'État et la juridiction des Comptes. Mais, dans ce dossier, le rôle des Services du Contrôle Supérieur de l'État se confine désormais au constat des fautes de gestion.
En cas de découverte d'une faute de gestion par les services du Contrôle Supérieur de l'État, il appartient à ces derniers de transmettre le dossier à la juridiction des comptes compétente. La décision que rendait le Conseil de Discipline Budgétaire et Financière en la matière est désormais frappée de nullité. Le juge des comptes compétent est celui du lieu de la commission des faits.
Toutefois, en attendant la mise en place effective des Tribunaux Régionaux des Comptes, la Chambre des Comptes de la Cour Suprême est habilitée pour suivre l'ensemble de ce contentieux ", dixit l'auteur magistrat, Luc NDJODO, Procureur Général à la Cour Suprême du Cameroun.
Un CONSUPE privatisé par Ferdinand NGOH NGOH; une sanction contre le Cabinet Conseil ATOU pour sa hardiesse d'avoir attrait le ministre d'État, secrétaire général de la présidence de la République, et son protégé Cyrus NGO'O le directeur général du Port Autonome de Douala au Tribunal Criminel Spécial ( TCS ) à Yaoundé, pour détournement de 53 milliards francs CFA dans l'affaire PORTSEC en lien avec le PAD. Ministre du Contrôle Supérieur de l'État ( CONSUPE), Rose Mbah Acha qui est le bras séculier de Ferdinand NGOH NGOH dans leur cabale contre le Cabinet Conseil ATOU, a vu le très avisé Cabinet lui faire obstacle dans son élan vorace à accaparer deux parcelles de terre de lex- REGIFERCAM, au camp LIDO à Akwa à Douala, par le truchement de son fils résidant aux États-Unis d'Amérique, ainsi que par son frère, promoteur des Boulangeries Moulins de France. Une ambition qui rencontrera l'opposition sans concession du Cabinet Conseil ATOU,ainsi que du Premier ministre, chef du gouvernement . Il fallait donc se venger par cette chimérique sanction de près de 13 milliards francs CFA
En 2021, le Cabinet ATOU fait une irruption dans l'actualité judiciaire camerounaise, et commet un crime de lèse-majesté : il attrait Ferdinand NGOH NGOH le ministre d'État, secrétaire général de la présidence de la République et le DG du PAD, Cyrus NGO'O au TCS, pour détournement de 53 milliards francs CFA dans le cadre des travaux de sécurisation du Port Autonome de Douala par la nébuleuse entreprise israélienne PORTSEC. Des relevés de virements bancaires vers des paradis fiscaux, sont mis à la disposition du public, contrairement à ce CDBF du CONSUPE qui en plus d'être illégal et caduc, ne possède aucun document, pour motiver ses sanctions à l'encontre du Cabinet Conseil ATOU.
Personne n'est dupe. Depuis qu'il a été traîné contre toute attente au TCS ( même s'il ne s'y est jamais rendu par abus de fonction alors qu'il ne possède aucune immunité judiciaire), Ferdinand NGOH NGOH orchestre et instrumentalise le CONSUPE contre le Cabinet Conseil ATOU, par une infinité de contrôles les uns aussi farfelus que les autres.
Pourquoi les Camerounais s'accommodent-ils d'un Ferdinand NGOH NGOH, gestionnaire des fonds publics en dizaines de milliers de nos milliards francs CFA, ayant dépouillé tous les ministères chargés de la gestion financière du pays ( ministère des Finances, ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire, ministère des Marchés publics) de toutes leurs attributions, pour se muer en seul gestion de nos milliers de milliards ? Ferdinand NGOH NGOH le prescripteur de la bonne gouvernance, ne veut jamais paradoxalement se soumettre à la Justice de son pays, pour les audits : gestion des 3 000 milliards francs CFA de la CAN ( complexe Paul Biya - stade d'Olembé jamais achevé, neuf ans après le début des travaux, non sans rappeler le tonneau des Danaïdes qu'il est, avec un coup financier délirant), les 194 milliards qu'il a décaissés dans la ligne 94, dans le cadre des travaux d'infrastructures de la CAN abritée il y a un peu plus d'un an par le Cameroun. Quand va finalement lui-même rendre compte, cet " intouchable" Ferdinand NGOH NGOH, secrétaire général de la présidence de la République, lui qui s'est arrogé toute la gestion du pays par la création des task forces aux résultats calamiteux ( Confere rapports Chambre des Comptes de la Cour Suprême sur la gestion des fonds Covid), la CAN avortée dans un premier temps ( non sans faire mentir Paul Biya le chef de l'État).
Et voilà ce même Ferdinand NGOH NGOH qui instrumentalise le CONSUPE pour régler des comptes personnels au Cabinet Conseil ATOU, pour avoir " osé" porté plainte contre lui au TCS, pour détournement de 53 milliards francs CFA dans le cadre des travaux de sécurisation du Port Autonome de Douala.