Après la disparition des nourrissons, la séquestration des malades, la mort suspecte des patients, Voici un autre scandale de trafic d’organes humains que l’Hôpital Central de Yaoundé ajoute à son riche CV en la matière. L’enquête ouverte à cet effet vient simplement s’ajouter aux multiples et précédentes, dans divers cas non résolus que le pays a connu depuis ces dernières années.
Malgré les éclaircis obscurs du manager, Dr. Fouda, les spécialistes sont sceptiques et péremptoires sur la légèreté avec laquelle le patient a été pris en charge dans cette institution hospitalière. Le Pr. Jean Bahebeck, chirurgien affirme que les plaies par poignards comme celle que le patient Ayissi a ramené ne pouvaient pas le faire interner à l’hôpital pendant plus de deux jours alors même qu’aucun de ses organes vitaux n’était touché. En plus de cette incompétence avérée des médecins impliqués ou du moins leur méconnaissance de pareils cas, il y a aussi une grosse faute de management de hiérarchie qui n’a pas su encadrer les jeunes chirurgiens et les apprenants. Selon l’enseignant à l’Université de Yaoundé I, la profession de chirurgien est hiérarchisées, il y a des apprenants, des subalternes, et ceux de niveau principal, des superviseurs, des agrégés.
On Après la disparition des nourrissons, la séquestration des malades, la mort suspecte des patients, Voici un autre scandale de trafic d’organes humains que l’Hôpital Central de Yaoundé ajoute à son riche CV en la matière. L’enquête ouverte à cet effet vient simplement s’ajouter aux multiples et précédentes, dans divers cas non résolus que le pays a connu depuis ces dernières années. Affaire de trafic d’organes à l’hôpital central de Yaoundé Serge Bertrand MBOLO Scandale de trop, enquête de plus ! ne sait pas quelle catégorie a été commis pour la prise en charge du jeune patient sans surveillance.
Autre chose, il est incompréhensible que qu’aucun spécialiste n’est été mis en face de la famille pour lui apporter des explications claires et simples afin d’éviter des mauvaises interprétations qui ont abouti à la situation. Le communiqué du directeur vient plutôt perdre davantage les membres de la famille car ayant justifié les opération du patient par la présence du sang dans le ventre, la déclaration du Pr. Fouda parle de Péritonite c’est-à-dire la présence de scelles qui ont infecté le ventre. La qualité de management est également questionnée au niveau de cette formation hospitalière quand on se projette dans le passé de l’institution incriminée aujourd’hui.
L’hôpital est réputé pour ses nombreux scandales qui souvent défrayé la chronique, en allant chercher dans les trafique d’organes, le vol de nourrissons et le manque de professionnalisme dans la prise en charge des malades tel que cela a été le cas avec la très célèbre Françoise Foning de regretté mémoire. C’est également dans cet hôpital qu’a éclaté le tout premier scandale de surfacturation des prise en charge des cas covid-19 l’an dernier : 300.000 Fcfa pour soigner un patient atteint du coronavirus. Tout commence le 10 septembre 221 au marché d’Etoudi lorsqu’ une bagarre éclate entre le jeune Ayissi Mengue et un autre garçon du coin. Ils sont séparés et l calme revient.
Seulement, son adversaire d’il y a un moment va revenir muni d’un poignard qu’il va introduire brutalement par surprise dans le flanc gauche d’Ayissi. Transporté à l’hôpital central de Yaoundé par les membres de sa famille où ils sont reçu par au Service des urgences par un certain Dr Noah, inconnu jusqu’à ce jour du fichier de l’Ordre National des Chirurgiens du Cameroun. Ce dernier va confier le malade à l’infirmière Nkoa Biloa Hortence Clarisse pour une prise en charge immédiate avec instruction d’interner le petit pour deux jours d’observation dans une des chambre de l’hôpital qui coûte 10.000 fcfa la journée. Les frais de soins relatifs à la prise en charge qui s’élèvent à 19.000F sont payés comptant par la mère du disparu à l’infirmière à mains propres et non via les caisses comme cela est de coutume. Dans la soirée du même jour, l’infirmière propose à la pauvre famille de ramener le petit à la maison contre l’instruction du Docteur « Biwole », avec pour motif le manque d’argent pouvant couvrir l’internalisation non sans se proposer de venir surplace faire le pansement des blessures. Face à l’hésitation de la mère, l’infirmière Nkoa va se montrer convaincante en brandissant l’amenuisement des coûts « vous ne pourrez chercher que l’argent pour les produits que je vais utiliser pour le pansement et c’est tout », convainc-t-elle.
Le 11 septembre, le malade est sorti de l’hôpital par l’infirmière à l’aide d’une chaise roulante, après avoir reçu une somme de 15.000 fcfa de la famille par Orange Money, sans le dossier médical qui avait disparu. Deux jours plus tard, soit le 13 du mois, venue retirer les résultats des examens de sang effectués sur le malade, la mère du défunt est surprise par la réaction du Dr. Noah qui s’offusque de ce que le patient soit sorti alors que lesdits examens signalent du sang dans son ventre et qu’il nécessite une opération pour les nettoyer pour éviter une infection. Le jeune homme est ramené sur ses deux pieds à l’Hôpital Central où il sera opéré par le Dr. Akaba, le 14 septembre selon la décision signée du Dr. Noah dont nous avons eu copie. L’opération est un succès, selon l’opérant, « son pronostic vital n’est pas engagé. Le couteau n’a touché aucun organe. Il faut juste acheter les médicaments pour soigner les plaies et tout ira».
Le 17 septembre, le Dr. Noah lors de sa tournée instruit une prise de sang sur le patient pour d’autres examens dont lui seul maitrisait la nature restée secrète. Ces examens révèlent subitement l’état grave du patient et qui nécessite une autre opération dans l’urgence à la surprise générale de la famille dont l’enfant commençaient à retrouver sa stabilité. Prétextant que la première opération n’avait pas réussi, le Dr. Noah décide de la reprendre gratuitement par ses propres soins avec pour seule exigence à la famille l’achat des produits à utiliser pour la cause. Quelle générosité ! Même si le bienfaiteur va quand même percevoir tel le caissier de la structure, la somme de 40.000Fcfa représentant les frais de la radiographie et de l’échographie prescrites par lui-même pour une seconde fois mais sans résultats jusqu’à ce jour. Première curiosité de la famille, l’étrange opération du patient par le Dr. Noah débutera à 2h pour se terminer à 8h du 1 septembre 2021 : inexplicable pour un coup de poignard qui n’a touché aucun organe vital selon des spécialistes du domaine.
Autre chose qui attire l’attention de la famille, le patient qui n’avait que deux entailles à son entrée au bloc à savoir celle du poignard et celle de l’opération du Dr. Akaba, en ressort avec une bonne demi douzaine : Il est couvert de bandes jusqu’aux cuisses ! De 8h à pratiquement 13h de la journée, le jeune n’est pris en charge par aucun homme en blouse, aucun médicament ne lui est administré, même pas la moindre perfusion, encore moins une poche de sang malgré les frais payés et les donneurs amenés. Face à l’inquiétude de la famille qui voit son enfant mourir sous ses yeux le Dr. Noah va confier à quelques membre que le petit ne survivra pas. Et bien évidemment le jeune Ayissi décède le 19 septembre entre le mains de ce Docteur venu bander une de ses plaies ouvertes depuis la veille. Les parent du défunt vont saisir le Directeur de l’Hôpital, le Dr. Fouda pour réclamer des explications sur le nombre élevé de mutilations sur le corps de l’enfant, une requête qui restera lettre morte jusqu’à ce jour. Le corps ayant été gardé à la morgue, la famille va profiter de la mise en bière pour avoir des réponses à leurs multiples interrogations. Après la levée, la dépouille habillée en l’absence des membres-parents, sera mise à nu et la supercherie découverte. Le jeune Ayissi semble revenir d’une boucherie. La dépouille a été charcutée tel un bœuf. Les trous laissés sur la poitrine, au bas du dos, sur le bas ventre, les fesses vidées de leur contenu, ont été remplies des couches, de mousse et de compresses.
Toute chose qui laisse penser à la famille que son enfant a simplement été dépossédé de ses organes. Le scandale éclate le vendredi 24 septembre 2021, un huissier de justice constate les faits. Les éléments des forces de l’ordre appelés en renfort et le procureur de la république descendu sur les lieux resterons tous sans voix. Ce n’est qu’à la suite des auditions et du dépôt d’une plainte par la famille contre l’Hôpital Central que son Directeur pondra un communiqué pour une tentative d’explication.
Dans sa sortie, le patron des lieux jette subtilement la faute sur le jeune défunt de 22 ans qui serait sorti de l’hôpital sans autorisation entrainant une infection de ses plaies. Dans tous les cas, la famille est décidée à connaitre la vérité sur cette affaire qui leur parait louche. La descente du Ministre de la Santé Publique sa prompte réaction saluées seulement le doute pèse sur l’aboutissement de l’enquête ouverte pour élucider les circonstances de cette autre affaire au moment où les résultats des précédentes enquêtes ne sont toujours pas connus.