Le 19 mai 2024, la sous-préfète de Meyomessi, Laure Marie Nkwellemoun, a échappé de justesse à une agression de son adjoint, Ebel Laeticia. Cet incident, qui s’est déroulé en présence de plusieurs témoins, y compris des collaborateurs, des invités spéciaux, des élites et des membres de la famille, a mis en lumière les tensions croissantes au sein de la préfecture.
Le conflit entre les deux responsables remonte à janvier 2024, lorsque Ebel Laeticia, adjoint à la sous-préfète, a été priée de quitter la case de passage de la mairie après y avoir résidé pendant plus de huit mois. N’ayant pas trouvé d’autre logement, elle a commencé à passer ses nuits dans son bureau. Face à cette situation, la hiérarchie a demandé à Laure Marie Nkwellemoun de l’héberger.
Cependant, les relations entre les deux femmes se sont rapidement détériorées. Arrivée il y a seulement quatre mois dans l’arrondissement, Laure Marie Nkwellemoun a confié à son adjoint tous les dossiers litigieux liés aux terres.
Des accusations d’extorsion ont rapidement émergé contre Ebel Laeticia, qui aurait demandé de l’argent aux populations pour effectuer des descentes sur le terrain. De plus, elle est soupçonnée de transmettre des informations à certains opposants, exacerbant encore plus les tensions.
La situation a atteint son paroxysme le 19 mai, lorsqu’une amie de la sous-préfète a été envoyée à la cuisine pour un service. Ebel Laeticia s’y est opposée violemment, chassant la dame et insultant copieusement Laure Marie Nkwellemoun. Elle l’a également menacée de bastonnade, affirmant qu’elle avait tous les droits dans la résidence.
Informées de cette altercation, les populations locales et les chefs traditionnels ont exprimé leur désir de voir Ebel Laeticia quitter Meyomessi pour préserver l’honneur et la notoriété de leur sous-préfète.