Une tragédie a frappé la prison de Buea, où sept détenus ont été électrocutés, entraînant la mort immédiate de trois d'entre eux. L'incident s'est déroulé le 27 octobre dernier alors que ces prisonniers travaillaient sur des auvents en vue d'une cérémonie à venir.
Le drame a eu lieu lorsqu'ils ont malencontreusement touché un câble à haute tension, malgré les avertissements préalables de l'administration pénitentiaire à la société d'électricité ENEO concernant un poteau menaçant de s'effondrer.
Les victimes, identifiées comme Karlington du pavillon C, Vitalis du pavillon A et Brandon du pavillon K, reposent désormais à la morgue de l'hôpital régional de Buea. Leurs décès soulèvent des questions pressantes sur la sécurité des travailleurs détenus, ainsi que sur la responsabilité des autorités et d'ENEO.
L'administration pénitentiaire fait face à des demandes de plus en plus pressantes pour la restitution des corps, tandis que des tensions émergent entre cette dernière et la société ENEO. La libération imminente des victimes, programmée avant l'incident, ajoute une dimension tragique à la catastrophe.
Cet événement met en lumière les conditions de travail précaires et la sécurité des détenus au sein des prisons camerounaises. Les regards scrutent les autorités pénitentiaires et la société d'électricité ENEO, soulignant la nécessité d'une enquête approfondie pour déterminer les responsabilités et éviter de futurs drames. La pression monte pour des réformes majeures dans les pratiques de sécurité et de gestion au sein des institutions pénitentiaires du pays.