Une tragédie déchirante a frappé la famille de Chum Boise, un jeune homme plein d'ambitions et d'espoirs, alors qu'il poursuivait sa formation en tant qu'élève sous-officier au sein de l'armée. Son décès brutal, survenu à Koutaba, soulève des questions alarmantes concernant les conditions de formation imposées aux jeunes recrues et appelle à une réflexion sérieuse sur les méthodes de discipline et de formation au sein de l'institution militaire. C’est ce que le lanceur d’alerte Nzui Manto indique dans une de ses publications
Chum Boise, ancien élève du lycée bilingue de Mendong à Yaoundé, avait choisi de servir son pays en rejoignant les rangs de l'armée. Espérant contribuer positivement à la société et tracer sa voie dans le monde militaire, il s'était engagé avec détermination dans sa formation d'élève sous-officier à Koutaba. Cependant, son rêve a été brutalement interrompu par des circonstances tragiques.
Durant ses deux semaines de congé à Yaoundé, Chum Boise avait ouvert son cœur à ses proches, partageant les réalités cruelles qu'il et ses camarades subissaient à Koutaba. Les conditions de formation inhumaines, imposées par des supérieurs apparemment dénués d'empathie, avaient laissé une empreinte profonde sur sa psyché. Ces récits poignants mettaient en lumière la gravité de la situation et la nécessité d'examiner de près les pratiques en cours.
De retour à Koutaba, le destin de Chum Boise a pris une tournure tragique. Malgré sa maladie, il était contraint de continuer à subir les méthodes rigoureuses et déshumanisantes de la formation. La négligence de sa santé et de son bien-être a finalement conduit à une détérioration rapide de son état. Conduit à l'infirmerie en situation critique, il a malheureusement été déclaré mort peu de temps après son admission.
Un ami proche de Chum Boise, Chum Boise Kum, a courageusement témoigné de la souffrance que son ami avait endurée pendant sa formation. Il a exposé les conditions inhumaines, les traitements cruels et l'absence apparente de prise en compte de la santé des recrues. Ce témoignage soulève des questions profondes sur les protocoles de formation et la protection des droits humains au sein de l'armée.
La tragédie de Chum Boise ne devrait pas être vaine. La mort d'un jeune homme dévoué appelle à une remise en question profonde des pratiques de formation militaire au Cameroun. Les autorités compétentes doivent enquêter de manière exhaustive sur les circonstances entourant sa mort et prendre des mesures pour garantir que de telles tragédies ne se reproduisent pas. Les parents endeuillés se demandent s'ils ont le droit de porter plainte, et cette question cruciale exige une réponse juridique claire.