Traitrise et coup fatal : Biya découvre une vérité impardonnable très dangereuse pour son état

Se dirige-t-on vers un nouveau et énième scandale de détournement de fonds au sommet de l’État ? La réponse est sans aucun doute oui selon le journaliste politique et lanceur d’alertes Boris Bertolt qui relate une histoire d’argent louche qui se produirait au ministère de l’Agriculture et du Développement rural dirigé par Gabriel Mbairobe.

« Tentative en cours de détournement de dizaines de plus de cent millions au ministère de l’Agriculture. En date du 14 avril 2023 au Hilton le ministre de l'Agriculture et du Développement rural (Minader) lors de la remise des attestations de fin d'incubation aux agris preneurs de la première cohorte avait annoncé que ces derniers recevront une somme d’un million (1 000 000) chacun. Parole tenue par le Minader.

Mais au moment d'exécuter les virements l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA) en charge de procéder aux virements de ces fonds, il en a décidé le contraire.

Sur les deux cent soixante-treize millions (273 000 000) débloqués seuls quelques agris preneurs de leurs choix en ont bénéficié de cet argent.

Depuis les agris preneurs sont en larme et abandonnés à leur propre destin par les pouvoirs publics (Minader et PDCVA) en charge du contrôle des actions de IITA un (01) mois et demi après ne vérifient pas si ces derniers ont procédé au virement de la totalité du montant à savoir 273 millions à tous les bénéficiaires.

IITA évoque l'erreur sur les relevés d’identité bancaire (RIB), les mêmes RIB ayant reçu une partie des fonds liés à la prise en charge de ces derniers mais pour recevoir un million les RIB ont subitement des erreurs ».

Le très renseigné Boris Bertolt alerte donc l’opinion publique nationale et internationale sur ce vol dont les contours se font progressivement bien voir. Il est perçu comme un moyen pour quelques autorités qui ont les yeux plus gros que le ventre, de salir les derniers instants qu'il reste à Paul Biya avant de céder éventuellement sa place en 2025, lui qui n'est plus au top de sa forme.

Mais cette dénonciation de Boris Bertolt est surtout une pression supplémentaire mise sur le pouvoir de Yaoundé qui n’a que trop fermé les yeux sur des scandales financiers jusqu’ici.