Transfert de Rony Mimb Baheng bloqué : des révélations fuitent dans l'affaire

Un nouveau scandale éclate au sein de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), impliquant le transfert du jeune prodige Rony Mimb Baheng. Âgé de 19 ans, ce talentueux joueur, pensionnaire de l’Olympique de Marseille (OM), se retrouve au cœur d'une controverse qui mêle son club formateur, la KSA, et la Fecafoot. Cette situation soulève des questions sur la gestion des talents par la fédération et ses relations avec les clubs formateurs.

Les Faits

Repéré par l’Olympique de Marseille en 2023, Rony Mimb Baheng a rapidement attiré l'attention du club français. Le 14 juin 2023, l'OM a sollicité la Fecafoot pour obtenir le passeport du joueur. Ce document indiquait que Rony est né le 22 avril 2005 et qu'il est titulaire d’une licence de la KSA depuis le 18 mai 2022, des informations corroborées par la plateforme FIFA-Connect. Suite à cela, le transfert s'est déroulé sans encombre, permettant à Rony de rejoindre l'OM en juillet 2023.

Cependant, la situation s'est compliquée lorsqu'une nouvelle demande de licence, avec des informations contradictoires, est apparue sur FIFA-Connect. Cette nouvelle demande inversait les noms et prénoms du joueur et changeait sa date de naissance au 22 avril 2006. Utilisant cette incohérence, la Fecafoot a refusé de délivrer le Certificat International de Transfert (CIT) nécessaire pour que Rony puisse évoluer à l’OM, malgré les nombreuses relances de l'OM et de la Fédération Française de Football (FFF). De manière inexplicable, la Fecafoot a même tenté d’annuler le transfert, une tentative qui aurait pu réussir sans la vigilance de la FFF.

Ce blocage de transfert semble être une manœuvre de la Fecafoot, en conflit avec la KSA, pour se venger de ce club formateur. En adoptant une gestion rancunière, la fédération compromet l'avenir prometteur de Rony Mimb Baheng. Rien ne justifie cette démarche, qui semble plus motivée par des querelles internes que par un souci de conformité.

Accuser Rony Mimb Baheng de double identité ou de fraude sur l’âge est absurde, car cela impliquerait qu'il a volontairement augmenté son âge pour jouer, une pratique contraire à la tendance générale chez les footballeurs, qui préfèrent souvent réduire leur âge pour prolonger leur carrière.

La seconde demande de licence, avec des informations erronées, apparaît clairement comme une tentative de sabotage. Cette manœuvre ne profite à personne, sauf à ceux qui cherchent à nuire à la carrière du jeune joueur. Elle révèle une profonde dysfonction au sein de la Fecafoot, qui, au lieu de promouvoir les talents à l'international, semble engagée dans des querelles internes au détriment des athlètes qu'elle devrait soutenir.