Certes, le risque zéro n’existe pas, mais l’on peut tout de même le réduire à sa plus simple expression. D’ailleurs, « il nous appartient dès lors de nous approprier le diagnostic sans complaisance des acquis et des insuffisances pour l’atteinte des objectifs assignés au secteur des transports. Pour être plus concret, il s’agira de prendre des mesures en vue de l’amélioration
de la qualité des services de transports », selon la hiérarchie du transport au Cameroun.
Faire mieux qu’en 2017
Le fait est que l’année qui s’est achevée, a été celle de tous les scénarii catastrophiques, a reconnu Edgar Alain Mebe Ngo’o lors de la conférence annuelle des responsables des services
centraux et déconcentrés du département ministériel dont il a la charge : hécatombes à répétition sur les routes, rupture des buses, suspension des agences de voyages et échanges houleux avec les syndicats de transports, statistiques alarmantes. Sur ce dernier points, il est à rappeler que près de 70% sont liés au fait humain. A cela, il faut ajouter la hantise de l’accident ferroviaire d’octobre 2016 dont les effets continuent de se faire sentir. «La réforme du permis de conduire et le lutte contre les accidents de la circulation », « les Principes de base de la rédaction administrative » et « l’organisation du travail administratif dans le contexte du budget programme», sont les ferments de réflexion pour les personnels du MINT. Rappelons qu’hier 25 Janvier 2018, le Premier ministre Philémon Yang a prescrit à tous les ministères de présenter
une feuille de route claire avant le 15 Février. Et avec la Coupe d’Afrique des Nations qui pointe à l’horizon, le défi est immense, pour le ministère des transports qui ne veut pas manquer le coach. «J’attends de vous une amélioration significative dans la qualité de la production rédactionnelle des différents documents administratifs », a par exemple prescrit Edgar Alain Mebe Ngo’o à son personnel.