Tribalisme et stigmatisation : voici les lourdes conséquences qui guettent Aline Zomo-Bem

Au cours de l’émission intitulée « Le parlement des auditeurs » diffusée le 01 avril 2022 entre 10 et 12 h sur les ondes de « Cities Radio », l’une des panelistes aurait tenu des propos inappropriés et stigmatisant à l’encontre de personnes et de communautés du Cameroun.

Cette panéliste en question n’est autre que la journaliste écrivaine et humoriste Aline Zomo-Bem.

Le président du CNC a dès lors convoqué le directeur de publication de ladite station radiophonique dénommée « Cities Radio » sur la base des rapports de veille médiatique mise au point par les services compétents.

Si pour l’heure la convocation n’interpelle que le directeur de publication de ladite station radiophonique, le communiqué a mentionné le nom d’Aline Zomo-Bem comme étant l’une des panélistes.

Si le CNC l’épinglait, à l’image des journalistes d’Equinoxe, elle risque une suspension temporaire des médias ou une exclusion définitive.

Lors de ladite émission, elle s'est déchainée sur les personnalités de la tribu Bamiléké qu'elle accuse d'être les plus grands voleurs du Cameroun et des prostituées.

Elle fait particulièrement allusion à l'influenceuse Fleur de Lille, engluée dans un scandale de sextape depuis quelques jours.

On se souvient qu’il y a quelques jours, juste avant le début de la CAN, des femmes à la moralité douteuse avaient été invité par le cabinet civil pour venir participer à la Can, des femmes parmi lesquelles figurait Aline Zomo-Bem.