Tribalisme : un proche de Paul Biya fait de troublantes révélations sur les Bamiléké

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Wed, 20 Sep 2023 Source: www.camerounweb.com

Me Claude Billigha, un militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), a récemment exprimé son indignation face à la discrimination tribale dans les relations amoureuses et matrimoniales au Cameroun. Il a partagé son point de vue dans un texte intitulé "Cabale contre le lion indomptable Hongla Martin ou le comble de l’hypocrisie".

Le militant du Rdpc a commencé par apporter son soutien à son cousin, Martin Hongla, actuellement joueur de l’équipe nationale de football du Cameroun. Il a souligné que Martin Hongla était devenu une cible de vives attaques sur les réseaux sociaux et même lors de débats médiatiques, en raison de ses déclarations sur l'endogamie.

Selon Claude Billigha, le "crime" de Martin Hongla a été de souligner que l'endogamie est une norme dans les sociétés camerounaises, tandis que l'exogamie est l'exception. Il a noté que les parents ont toujours été réticents à permettre des mariages intertribaux et à donner en mariage leurs filles à des "étrangers", même au sein des tribus bassa, bamileke, bulu, douala, eton, bakweri, moundang, mendakwe, etc.

Claude Billigha a partagé une expérience personnelle, mentionnant que lui-même et sa femme avaient été confrontés à des attitudes hostiles en raison de leur mariage intertribal. Il a même consacré un chapitre entier de son livre à la tribalisation du mariage. Il a également mentionné le cas de son propre fils, qui s'est vu refuser la main d'une fille bamileke en raison de son appartenance à la tribu bassa.

Il a souligné que de tels exemples de préjugés tribaux sont courants au Cameroun, mais qu'ils sont souvent acceptés comme banals. Me Claude Billigha a exhorté à mettre fin à l'hypocrisie entourant cette question, en notant que ceux qui critiquent Martin Hongla semblent oublier que les faits qui lui sont reprochés concernent des échanges privés.

La déclaration de Me Claude Billigha met en lumière la persistance des préjugés tribaux dans la société camerounaise et appelle à une réflexion sur la nécessité de promouvoir l'acceptation et la diversité dans les relations amoureuses et matrimoniales.

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