Le 25 mai 2020, un groupe de miliciens extrémistes du régime, baptisé "Mouvement des Patriotes," lance, en plein jour, un assaut musclé sur la résidence du président du MRC, Maurice KAMTO, avec la complicité active et établie des services de sécurité de la ville de Yaoundé.
Après information du commissaire principal EKOBE Yves Landry du commissariat du VI à Etoudi, de madame la commissaire principale du commissariat des renseignements généraux du 1er arrondissement, etc., les responsables du MRC mettent en place, devant la résidence de leur président national, une garde permanente non armée, composée de volontaires militants et sympathisants du parti préalablement tous identifiés et dont les copies des cartes nationales d'identité étaient tenues à la disposition des forces de sécurité.
Entre leur entrée en fonction, le 25 mai, et la nuit du 21 au 22 septembre 2020, les membres de cette garde militante non armée vivaient en bonne entente avec les agents de renseignement et les éléments du commissariat du VI devant la résidence de Maurice KAMTO. Le commissaire principal EKOBE Yves Landry et madame le commissaire principal des renseignements généraux du 1er arrondissement de Yaoundé passaient, eux-mêmes, régulièrement inspecter ce dispositif. Un dispositif pacifique entre les membres de la garde non armée du MRC et leurs éléments postés en civil.
Cette cohabitation fonctionnait bien jusqu'à ce que le 14 septembre 2020, Paul ATANGA NJI, MINAT, signe son fameux MESSAGE -FAX illégal visant le MRC, ses dirigeants et militants. Et que dans sa volonté de museler le MRC, qui venait d'appeler à des MARCHES PACIFIQUES, le pouvoir décide de faire des paisibles militants en faction devant la résidence de leur président national, et en compagnie des éléments des forces de sécurité, des insurrectionnistes, des rebelles, et rien moins que des complices de Lucas AYABA CHO, un leader ambazonien.
C'est dans cette ambiance de vengeance politique que dans la nuit du 21 au 22 septembre 2020, devant le domicile du président Maurice, sans titre ni mandat judiciaire, Denis ZANGUE a été enlevé dans une barbarie humaine indescriptible par le commissaire divisionnaire NGAH Didier, délégué régional de la Police du Centre, le commissaire divisionnaire, MEDOU Thierry, commissaire central1, le commissaire principal EKOBE Yves Landry du 6ème arrondissement de Yaoundé/Etoudi à la tête d'une centaine de policiers surarmés.
Il va être conduit sous une pluie de coups et d'insultes anti-MRC et tribalistes par des individus sensés servir l'État vers une destination inconnue. Le tout sous la cadence des Commissaires Divisionnaires NGAH Didier et de MEDOU Thierry, et le commissaire principal EKOBE Yves Landry qui répètent à haute et intelligible voix, "c'est notre tour maintenant, quand vous arriverez au pouvoir vous ferez de nous ce que vous voulez !". Des bandes sonores et vidéos de ces hauts gradés de la police sont archivées. Alors que Denis ZANGUE pensait avoir tout subi devant la résidence de son président national, quand finalement il est conduit au Commissariat du 10ème arrondissement à Bastos, où trône la haineuse et tribaliste commissaire principale FOUDA ÉLISABETH, EPSÉ ZEH, il va très vite déchanter.
L'accueil de Dame FOUDA ÉLISABETH, EPSÉ ZEH est simplement cruel. C'est elle qui personnellement est à la manœuvre et commande les actes de tortures à ses éléments. C'est en rampant, genoux nus sur du gravier, sous un océan de coups divers et d'insultes à caractère politique et tribale que le malheureux entre dans les locaux du commissariat. Lui et ses camarades d'infortune sont tabassés sans aucun discernement comme des bêtes sauvages dans un lieu où l'on est sensé défendre la loi, protéger les citoyens. En plus de diriger les séances de traitements dégradants, cruels et inhumains qui sont, dans une joie inhumaine, infligés à Denis ZANGUE et à ses camarades, la commissaire principale FOUDA ÉLISABETH, EPSÉ ZEH refuse tout accès à eux, y compris à leurs avocats. Denis ZANGUE et les siens sont laissés sans eau ni nutrition jusqu'à leur transfèrement au commissariat de Nkoldongo.
Par la suite, il, comme les autres, sera jeté dans la bruyère Judiciaire pilote par le Commissaire Divisionnaire BELINGA, le juge de l'instruction BIAS Alberic Joël, le procureur du TGI, le juge Marc Étienne SIMEO, le juge NDI NDI Luc, procureur du TGI, le juge André TANKOUA, ÉMGBANG ONDOA René Florentin, le Lieutenant de Vaissseau MEBENGUE Alain Jules, le commandant TANKOUM François, le Colonel ABEGA MBENGONO André, etc...
Dans son Avis du 4 novembre 2022, le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire (GTDA) a constaté que son arrestation, comme celle de ses camarades, était arbitraire ; que sa détention et sa condamnation à 5 ans de prison ferme étaient illégales. Puis a recommandé leur libération immédiate et leur dédommagement. Pourtant, sa torture continue car il reste maintenu prisonnier. Tout comme plusieurs dizaines de ses camarades arrêtés et jugés dans les mêmes conditions que lui.
Ce dont on est victime, et continuent de subir, et continueront de subir les Camerounais qui luttent pour un Cameroun émergent, c'est une crime crapuleux, ignoble, inhumain qui, dans une forfaiture indescriptible, déshonore une dictature qui