Tribunal: Me Harissou réclame un casier judiciaire vierge

Abdoulaye Harissou2 Me Abdoulaye Harissou

Wed, 28 Mar 2018 Source: L'oeil du Sahel N°1054

Le 15 mars 2018 l’affaire Abdoulaye Harissou et Aboubakary Siddiki contre le ministère public et l’Etat du Cameroun a été enrôlée à la cour d’Appel du centre, statuant en matière militaire.

Elle doit connaître des appels interjetés par les co-accusés,après le verdict du 30 octobre2017, au tribunal militaire (TM) de Yaoundé. C’est qu'à l’issue de ce procès clôturé devant la juridiction du TM de Yaoundé le 30 octobre 2017, le notaire Abdoulaye Harissou avait été condamné à 03 ans de prison, mais avait été libéré quelques temps après, parce qu’ayant déjà purgé cette peine, lors de sa détention provisoire.

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Il avait également été condamné à payer des frais de dépends s’élevant à 7 millions 407 condamné à 25 années de mille 500 Fcfa. L’homme devrait s’en acquitter d’affaire Aboubakary Siddiki quant à lui, avait été réclusion ferme et à payer les

mêmes dépends. Le cas, il geant une contrainte par corps égale à 5 ans.

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Les 03 journalistes qui devant cette juridiction étaient également poursuivis, avaient purement et simplement été acquittés pour faits non établis. Ils étaient donc repartis de cette audience, libres.

Alors pour les 2 désormais restés dans l’affaire, appel a été interjeté pour qu’ils soient blanchies. Le notaire, malgré sa remise en liberté, ne veut pas d’un casier judiciaire chargé et veut son acquittement pure et simple. Quant à l’homme d’affaire, il n’a jamais cessé de clamer son innocence et veut que cela soit reconnu par tous. C’est donc sur cette base que l’affaire a été reprise en appel et

que la première audience a eu lieu le 15 mars dernier.

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Seulement, Harissou et Siddiki étaient absent de l’audience, de même que le conseil du notaire. Seul était présent à l’audience le conseil d’Aboubakary Siddiki, Me Emmanuel Simh. Les raisons de ces absences : Siddiki n’a pas été extrait en raison de l’absence des éléments du Groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie nationale (Gpign) chargé de son escorte.

Harissou quant à lui, a-t-on appris, n’était pas au fait de cette audience. L’audience a donc été renvoyée au 19 avril 2018 pour permettre à l’accusé Harissou d’être cité par voie d’huissier.

Source: L'oeil du Sahel N°1054