Tribunal militaire : troublantes révélations sur la condamnation et emprisonnement des militants du MRC

• Plusieurs militants pro Kamto sont derrière les verrous

• Leur conditions de détention laisse sans voix

• Le MRC revient à la charge et déballe tout



Plusieurs militants du MRC de Maurice Kamto ont été fait prisonniers politiques. Seulement, leurs conditions de condamnation et d’emprisonnement reste un sujet dont on ne parle presque pas.

En effet, les prisonniers politiques militants du MRC ont été condamnés verbalement et aucune décision écrite de leur condamnation n'existe jusqu'à ce jour. Les avocats n'ont pas accès au plumitif.

En conséquence, les procédures en appel ne peuvent évoluer faute des décisions de condamnation du juge Misseh.

Pas plus que quelques jours, un militant pro Kamto détenu et abandonné depuis 2020 faisait un glaçant témoignage rapporté par Nzui Manto.

En Septembre 2020, plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées dans le cadre des manifestations pacifique du 22 septembre. Jusqu’à présent, ils sont encore des dizaines sont toujours gardées dans les liens de la détention dans les prisons camerounaises.

Un des jeunes toujours en détention a envoyé un émouvant témoignage au lanceur d’alerte Nzui Manto. Il parle des conditions de détentions et autres.

"Bonjour mon grand

Je suis un des prisonniers politiques a avoir été abusivement arrêté lors des marches pacifiques organisées par le parti MRC du 22 septembre 2020.

Mon nom : Ndjole Annis Wilfrid né le 30/11/1991 à ngoulmakong de la région de l'Est du pays, je suis pygmée. Ceci étant dit, Je suis la seule personne de cette région avoir été arrêté dans tout l'étendue du territoire national. Condamné à 2ans d'en prison ferme avec une amende et dépend de près de 300.000f. J'ai beaucoup d'admiration pour vous suite au combat mené. Je peux vous rassurer que c'était très difficile pour moi. Vu mon appartenance géographique beaucoup m'ont traité de très de mon choix politique. Beaucoup mon torturé presque à mort. Dieu merci je suis toujours en vie. Toute ma famille biologie et même ethnique m’ont abandonné. Mais je peux vous rassurer, j'ai la conviction du combat que vous et moi menons. Seul l'histoire nous donne et nous donnera raison. À chaque génération, sa mission. Je suis fière du combat mené. Certes il y a des sacrifices, je le sais. Mais c'est à la nature d'en décider. Encore merci pour votre bonne compréhension. Seule la lutte libère.

Je vous fait cette note depuis la prison centrale de Douala newbell cellule 14."