Triste fin : voici les 3 options qui restent à Samuel Eto’o

"Eto'o s’est laissé compromettre par certaines personnes"

Mon, 31 Jul 2023 Source: www.camerounweb.com

Est-ce déjà la fin de Samuel Eto’o à la tête de la Fédération camerounaise de football ? L’ancien capitaine des Lions Indomptables cité dans de nombreux scandales serait actuellement dans une situation délicate.

L’ancien vice-président de la fédération camerounaise de football, Henri Njalla Quan reçu dans l’émission « Face à l’actu » prétend que Samuel Eto’o traverse des moments difficiles. Il voit d’ailleurs un avenir sombre pour le président de la Fecafoot. A en croire ce dernier, Samuel Eto’o n’a plus sa place à la tête de la Fecafoot.

« Je vais conseiller au président de la Fecafoot de se dissocier de ces personnes qui sont en train de ruiner son image et ce qu'il est venu faire pour le football camerounais sinon, il va tomber avec eux. Ils vont tomber. Le président de la Fecafoot a trois options. Peut-être, pour la première option, c'est déjà trop tard. Il s'agit d'arranger rapidement le football camerounais et se dissocier de ces mauvaises personnes. Deuxième option, il démissionne. Troisième option, il soit poussé à la petite porte. Les faits sont là. Il y a des affaires de corruption, manipulation de matchs, menaces de vie (sic mort). Il est associé à tout ça. », a-t-il déclaré.

L’ancien vice-président de la Fecafoot donne toutefois, une dernière chance à Samuel Eto’o. Il estime qu’il peut encore sauver la barque en se débarrassant de ses collaborateurs qui plombent ses actions. « Pour sortir, je dois dire que le président de la fédération est un grand frère que j’apprécie. Il s’est laissé compromettre par certaines personnes. Il peut encore arranger les choses, soit en transformant le football et en se débarrassant de son entourage. S’il ne le fait pas, qu’il démissionne, sinon il sera forcé à partir », a-t-il lancé.

Agression

Depuis qu’il a décidé de dénoncer le management de Samuel Eto’o, Njalla Quan se dit victime de nombreuses agressions physiques. « Ma sécurité est actuellement menacée. J’ai échappé à deux agressions physiques la semaine dernière. Des jeunes hommes sont venus menacer ma femme. J’ai été obligé de faire déménager ma famille. J’ai deux collaborateurs qui ont été menacés par le président d’Opopo. J’ai pris mes propres mesures de sécurité. J’ai saisi le préfet de mon département d’origine », a-t-il laissé entendre.

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