La tribune évoque les tensions et les conflits entre les natifs du Lom et Djerem concernant le choix des sites pour l'université de Bertoua. Malgré les assurances du ministre d'État Fame Ndongo sur le choix du Chef de l'État, les désaccords persistent, impliquant des élites politiques de haut rang. Ces élites, plutôt que de respecter leur rôle de représentants de la Nation, ont exprimé leur colère et leurs menaces, alimentant des rumeurs de sorcellerie. La récupération politique a aggravé la situation, conduisant à des conflits de territoire et de compétences. Pendant ce temps, dans le Haut Nyong, des progrès sont réalisés pour accueillir certaines infrastructures universitaires. La tribune souligne le besoin d'abandonner la haine, la méchanceté et les rivalités pour permettre un développement harmonieux. Elle appelle à un exorcisme symbolique pour dissiper ces problèmes et encourager une vision positive et constructive.
L’UNIVERISTE DE BERTOUA TOTALEMENT ECLATEE
Que de haine et de vociférations puériles entre les natifs du Lom et Djerem, pour les choix des sites qui devront abriter les infrastructures de l'université de Bertoua. Et pourtant le ministre d'État Fame Ndongo, avait annoncé à Bertoua que le " Chef de l'État est un homme de multiplication et non de soustraction" le Directeur du Projet et du Suivi de la construction de ces infrastructures, à la suite a déclaré que l'université de Bertoua est du modèle " éclaté" et non compact. Rien à faire, des hommes politiques de haut rang, qui portant sont astreints à un droit de réserve sont montés au créneau. Certains oubliant au passage leur rôle de parlementaire en tant que représentant de la Nation. Ces élites se sont mobilisées au point d'aller rencontrer Monsieur le Gouverneur, pour lui faire état de leur colère inappropriée et sans objet. Des menaces ont fusé, on a même parlé de sorcellerie, et des marches de contestation avaient même été planifiées. La récupération politicienne en a fait le reste, c'est telle élite de Diang qui serait à l'origine du transfert de certaines infrastructures à Ndoumbi. Pendant ce temps dans le Haut Nyong, les élites valeureuses s'activaient à bichonner des bâtiments d'un lycée technique qui devront abriter certaines infrastructures universitaire. La décision du ministre d'État en dessous est aussi claire que l'eau du jourdain UNIVERSITÉ DE BERTOUA À ABONG MBANG.
Il vient de lancer un concours pour l'obtention d'une licence professionnelle en management dans divers domaines dans la capitale du Haut Nyong. Ceux qui se souviennent encore de la récitation " le voleur et l'âne" auront à l'esprit la notion du troisième larron. Il faut un culte géant à l'effet d'exorciser la forte majorité des hommes politiques du lom et Djerem et certains du commandement traditionnel. La sorcellerie, la haine, la méchanceté ne sont pas une profession de foi. Pendant que les autres avancent, nous détalons à grande vitesse à contre courant. Paradoxalement, c'est au Pays des borgnes que des veaux d'or sont pris pour LE SEIGNEUR. Aussi risible que cela puisse paraître, il ne font même pas semblant.
Par Joël EYANGO