La pression monte sur le régime trentenaire de Paul Biya et les Camerounais de la diaspora se positionnent derrière les manettes.
Après avoir donné un ultimatum de sept-jour au chef de l’État Paul Biya pour rentrer au Cameroun, les activistes du collectif des Organisations démocratiques et patriotiques de la Diaspora camerounaise (CODE), lèvent de nouveau leurs boucliers.
En effet cette organisation qui s’est donné pour mission de mettre la pression et surveiller les dépenses du régime Biya à l’étranger, vient de sortir une liste de 3 personnes désormais interdites de séjour privée en Europe.
Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Niat Njifenji, éternel président de la haute chambre du parlement, Cavaye Djibril Yenguie, ponte du pouvoir et président de l’Assemblée nationale ne pourront plus esquiver les yeux vigilants du CODE en Europe.
Le collectif promet de rallonger la liste selon l’évolution de la situation politique et sociale au Cameroun.
Il demande également au président Paul Biya et son gouvernement de régler les problèmes brulants de l’heure notamment le paiement de 60 mois d’arriérés de salaires aux enseignants ; la démilitarisation des régions anglophones, la publication immédiate du rapport sur la tragédie d’Eseka et le règlement, par un dialogue franc et sincère, de la crise dans les régions anglophones paralysées par des villes-mortes.
Le CODE s’est réjoui de la décision de Paul Biya de « se soumettre à son injonction de la semaine passée, ce qui a permis d’éviter une confrontation humiliante » à Genève où il séjournait depuis son voyage officiel en Italie.