Trop c'est trop : les enseignants sortent le grand jeu devant le gouvernement

La guéguerre entre le personnel enseignant et le gouvernement en place est loin d’être terminée. Une nouvelle dénonciation a été faite et relayée par le lanceur d’alertes Boris Bertolt. Dans la note envoyée sous anonymat, on peut constater que les enseignants accusent le gouvernement de tenter une énième roublardise.

« Je viens porter à l’attention de l’opinion camerounaise une énième maladresse et provocation du régime de Yaoundé à l'égard des enseignants. Depuis mardi dernier, une fameuse liste par région circule sur les réseaux sociaux, demandant aux enseignants de produire l'acte de carrière correspondant à leurs situations solde actuelle.

Ce qui logiquement est non seulement une curiosité, mais de la provocation. Entre nous soyons sérieux. A qui revient le devoir de produire ces actes ?

Devons-nous maintenant quitter nos établissements pour aller faire leur travail ? Ils ont dit qu'ils enverront lesdits actes dans nos boîtes mails, rien n'a été fait dans ce sens jusqu'à ce jour.

Sachons-le chers collègues et réveillons-nous, le gouvernement cherche un moyen pour ne pas payer nos rappels d'avancements. Voilà l'anguille sous roche. Et ne soyez pas étonnés qu'après des ordres de recettes nous soient infligés.

Qu'y a-t-il de sorcier à comprendre par exemple que si un enseignant à pour indice carrière 870 et son indice solde 1050, ceci signifie qu'il avait des avancements en retard ; et que suite à la grève On a trop supporté (OTS), il a bénéficié d'un réajustement.

Non chers collègues trop c'en est trop. Ces gens du ministère doivent prendre leurs responsabilités et faire correctement leur travail. Nous devons nous remobiliser pour que la moquerie et la maltraitance des enseignants prennent fin dans ce pays », voilà qui est dit.