Il fut un temps un scandale entre Calixthe Beyala et Marlène Emvoutou. De troublantes révélations sont tombées sur les deux femmes qui occupent une place dans l'actualité camerounaise depuis peu. Camerounweb vous replonge dans ce scandale qui a réveillé des passés peu glorieux de Calixthe Beyala.
« Dans un long message laissé sur sa page Facebook, Marlène Emvoutou, l’ancienne prisonnière de Kondengui n’a pas été tendre avec l’écrivaine franco-camerounaise Calixthe Beyala.
De son parcours académique à son ascension fulgurante en passant par sa vie privée et ses distinctions honorifiques, Marleine Emvoutou a passé aux peignes fins, la vie de celle qui a fait l’honneur d’un continent tout entier.
Ci-dessous quelques morceaux choisis :
La réaction de Beyala elle-même à ce scandale a été très ambigüe et révèlerait du terrorisme intellectuel.
Cahiers d’études africaines.
À la suite des réactions controversées qu’a suscitées ma publication sur le Beyalagate, vous avez bien voulu me faire parvenir la réponse de Calixthe Beyala. Et moi qui m’attendais à ce qu’elle prenne enfin de la hauteur, qu’elle oppose aux Camerounais une réponse digne de son rang et de son intelligence. J’ai été surprise de lire un charabia linguistique que j’ai partagé sur ma page Facebook. Je suis d' autant plus surprise qu’une intellectuelle, à la carrière aussi fournie avoue publiquement trouver du temps pour lire les élucubrations d’une reprise de justice sur les réseaux sociaux.
Sans chercher à connaitre la concernée, je me sens solidaire de toutes ces femmes qui a un moment de leurs vies, se retrouvent accidentellement empêtrées dans les mailles de la justice. Car, malheureusement, la prison reste un accident de la vie. Qu’une mère se réjouit du malheur de toutes ces mères qui subissent la double peine, de quitter leurs enfants et leurs maris, d’être humiliées durant toutes leurs vies m'écœure.
Je me sens solidaire de ces femmes parce que j’ai été une prisonnière ... C'est pour leur restituer leur dignité que j’ai décidé en leurs noms de répondre à Calixthe Beyala. Mlle Beyala Calixte, pardonnez-moi de vous servir de la mademoiselle, car vous n'avez pas un autre titre civil ou académique. Vous prétendez qu’une femme ancienne prisonnière n’a pas le droit de vous reprendre, quand vous vous permettez de traiter les fils d’autres femmes de couillons devant de millions de téléspectateurs...
Pour vous, faire l’objet de poursuites judiciaires, quelle qu’en soit l’issue, ne nous donne pas le droit d'interpeler ces femmes à l’instar de Nathalie Koah qui a érigé la facilité en règle et l’effort en exception. Humiliez-nous comme vous voulez. Nous ne cesserons de vous rappeler que la connaissance ne se transmet pas par le sperme. Avoir couché avec Drucker ne confère ni diplôme académique ni convictions intellectuelles. D’ailleurs votre ouvrage " L’homme qui m’offrait le ciel serait le Revenge Porn lu en l’envers ...
Car pour avoir des convictions intellectuelles, il faut avoir lu des livres. Et cette expérience vous fait cruellement défaut. Fait curieux, car vous manquez de culture littéraire. Votre écriture a recours aux procédés communs à la vox populi comme le plagiat et les clichés tout en versant dans le registre populaire.
À travers votre intervention sur canal 2, j’ai enfin découvert le paradoxe qui existe entre vos moyens intellectuels, votre moralité et votre posture. Comme celle que vous avez insultée, vous êtes-vous aussi un escroc, pire un escroc de la connaissance.
Permettez-moi de vous rappeler que vous n’êtes qu’un imposteur qui a profité d’un homme des réseaux pour sortir de l’ombre. Après avoir offert ses services à Drucker pour finir dans les bras d’un modeste directeur de publication d’un bi - hebdomadaire camerounais, j’avoue que la chute ait été vertigineuse et je peux comprendre que votre cerveau ait pris de l’air.
Vous sentez-vous plus légitime pour porter le combat de la dignité de la femme ? Vous qui avez été condamnée à plusieurs reprises pour plagiat. Tous vos prix vous ont été décernés par la France pour servir de faire valoir. Être française et recevoir le prix de la littérature d'Afrique noire ! On vous a toujours renvoyé à vos origines, vous l’arriviste qui n’est jamais arrivée. Aucun écrivain de renom n’a reçu les mêmes distinctions honorifiques que vous. À croire que la distinction ne confère ni la notoriété, encore moins la crédibilité.
Finalement, vos œuvres ont été retirées des rayons des librairies en France. Car vous êtes un danger pour la culture française. Vous avez décidé par indigence de prendre la nationalité française contentez-vous en. Sinon comment expliquer cette ambivalence voire cette duplicité qui cause du tort à votre crédibilité en tant qu’intellectuelle engagée. Vous êtes devenue française, mais vous voulez libérer les Africains du joug français.
Vous qualifiez le régime de Yaoundé de dictatorial, mais vous rasez les murs pour être reçue par le président Paul Biya. Vous le traiter de dictateur, mais vous encenser Monsieur Obiang N’guema. Toutes vos contradictions m’ont poussé à questionner votre démarche intellectuelle et même toute votre œuvre entière. »