Dans la foulée de la publication des sanctions contre plusieurs journalistes dont ceux de Vision 4, de troublantes révélations sortent concernant le Conseil National de la communication. Selon le lanceur d’alerte Boris Bertolt, il y a actuellement une tension administrative et financière au conseil national de la communication
« Le Conseil National de la communication ( CNC) frappe mais, d’un point de vue administratif et financier, c’est une situation presque tendue qui règne au sein de l’instance de régulation des médias au Cameroun. Mis en cause son président, l’ancien journaliste de la CRTV, Joseph Chebonkeng Kalabubsu », annonce Boris Bertolt
« Dans un premier temps, il existerait actuellement de fortes tensions entre le Président et son Agent comptable. Ce dernier qui refuse catégoriquement de procéder au décaissement d’argent sans justificatifs s’est vu mis de côté par son président. Joseph Chebonkeng Kalabubsu est accusé de se substituer lui-même à l’agent comptable pour faire sortir de l’argent. Une situation ayant généré des tensions entre les deux », précise le lanceur d’alerte.
« A ce sujet, une mission du Contrôle supérieur de l’Etat ( CONSUPE) est d’ailleurs en préparation.
Au delà de cette situation, le nouveau président du CNC est accusé de recrutements « villageois ». En vérité, il est actuellement établi que l’actuel président du CNC privilégie les anglophones par rapport aux francophones. Une situation tendue qui révolte les anciens employés de cette maison.
Et surtout surtout que l’actuel Secrétaire général, Jean Tobie Hond, en poste depuis 2013 se sent de plus en plus mis sur la touche. Pour se moquer de lui, ses collègues le qualifient actuellement de clown », poursuit Boris Bertolt