Deux corps d’enfants retrouvés mutilés à Bafoussam

Les forces de maintien de l’ordre, sont en alerte et mènent l’enquête sous la direction du Procureur de la République afin de rattraper les responsables des actes barbares récemment perpétrés dans la ville de Bafoussam. En effet, les corps de deux enfants, dépourvus d’organes essentiels ont été retrouvés dimanche et lundi dernier alors que les familles avaient perdu les traces de leur progénitures.

A en croire le quotidien Le Jour n°2053 du mercredi 04 novembre 2015, lundi 2 novembre au petit matin, le corps sans vie du jeune Jordan Koagne a été retrouvé derrière la case du chef du quartier de Koptchou. Ce jeune homme qui avait été porté disparu, était activement recherché par sa famille. Il a pu être identifié grâce aux signes repérables sur ses jambes et ses bras. Toutes les parties génitales ainsi que le cerveau et d’autres parties vitales, étaient invisibles.

La veille, dimanche 1er novembre, c’est le corps de la jeune Princesse Mibelle Menoatsa âgé de 4 ans et demi qui avait été découvert par sa mère dans un sac posé à l’entrée de la maison. A l’intérieur, le corps sans vie de sa jeune fille, baignant dans une mare de sang. Elle a visiblement été égorgée. Le Jour indique qu’une autopsie a été instruite pour savoir si cette jeune fille n’avait pas été dépouillée de certaines parties de son corps, et repérer si elle n’a pas aussi subi des sévices corporels avant d’être égorgée.

Dans la ville, l’on craint le retour des crimes rituels. En juillet dernier en effet, un homme d’affaires avait été pointé du doigt comme responsables des crimes rituels. Joseph Tenekam, puisqu’il s’agit de lui, était soupçonné d’avoir commandité la mort atroce d’une fillette de 11 ans. Les bourreaux de la jeune fille avaient crevé ses yeux, son cou, cisaillé son ventre et ses parties génitales. Après leur forfait, ils ont balancé son corps en pleine nuit dans un puits au quartier Kouongouo dans l’arrondissement de Bafoussam III.

Quelques jours plus tard, les meurtriers sont revenus sur les lieux du crime déposer un papier qui donnait tous les renseignements sur la fillette, ses parents et leur domicile. Les meurtriers indiquaient également les mobiles du crime en affirmant que c’est l’homme d’affaires Joseph Tenekam, 64 ans, qui leur a demandé de lui apporter 1,5 litres de sang d’une jeune fille contre une récompense de 700 000 Fcfa. L’homme d’affaire interpellé avait nié les faits. Il avait été cependant déferré devant le parquet pour répondre des chefs d’accusation d’assassinat et de complicité d’assassinat.